le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Témoignages et témoignages ! de Francis Deleu le jeudi 16 septembre 2010 à 17h01
Bonsoir,
Les témoignages, "mémoires", etc ... sont, bien entendu, à prendre avec les précautions d'usage ? N'en serait-il pas de même pour les "carnets" sachant qu'envers et contre tous, Reynaud s'efforça, de livre en livre, à polir sa statue ?
Par ailleurs, l'objectif de ce fil était de rassembler les "échos" de l'époque en complément de l'article de Histomag.
Paul Reynaud a-t-il cédé aux injonctions de sa compagne ? Pour ma part, je n'en sais rien et je conçois que le qualificatif "bonne du curé" convienne mais alors "bonne du curé" qui ne se contentait pas de sonner les cloches (au propre et au figuré) mais qui occupait, bien souvent, le confessionnal en lieu et place du curé.
Quoiqu'il en soit Paul Reynaud ne résista pas aux pressions des "mous" selon la formule de Georges Mandel c'est-à-dire des défaitistes. Reynaud remit sa démission (ou ce qui s'apparente à une démission).
Pour faire œuvre utile, ci-dessous, le communiqué officiel remis à la presse par les services de la présidence de la République: Dans les graves circonstances, le Conseil des ministres, sur la proposition de M. Paul Reynaud, président du Conseil, a estimé que le gouvernement devait être confié à une haute personnalité recueillant le respect unanime de la Nation.
En conséquence, M. Paul Reynaud a remis au président de la République la démission du cabinet et M. Lebrun a accepté cette démission en rendant hommage au patriotisme qui l'avait dictée, et a fait immédiatement appel au maréchal Pétain, qui a accepter de former le gouvernement.
Le président de la République a remercié le maréchal Pétain qui en assumant la responsabilité la plus lourde qui ait jamais posé sur un homme d'Etat français manifeste, une fois de plus, son dévouement à la Patrie. A la lecture de ce communiqué, ajoutons pour clore que la décision de Reynaud pouvait avoir des "relents électoralistes" (pour parler en termes actuels). Dans l'opinion publique, de quel poids pouvait peser un parlementaire d'une IIIe République déliquescente en comparaison du prestige du vainqueur de Verdun ?
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |