le Glossaire de Francis a trouvé : Aubry (Henri) - Résistance (France) |
- | Membre du mouvement "Combat", chef régional de la région R2 (région de Marseille).Il est nommé chef d'Etat-major de l'AS (Armée Secrète) après l'arrestation de Morin-Forestier en mars 1943
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Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Plutôt première façon de voir... de Alain Cerri le lundi 23 août 2010 à 19h42Vous avez raison : on ne va pas reprendre cette vieille discussion... Imprudences seulement ; imprudences + trahison ?
Parmi vos trois façons de voir, j'étais, jusqu'à récemment, comme vous, partisan de la troisième, mais, après moult lectures et mûre réflexion, je pencherai maintenant plutôt pour la première. En effet, pour faire court, il ne fait aucun doute que René Hardy a été arrêté et, finalement, identifié comme étant Didot par Barbie. S'il s'en est sorti indemne, c'est qu'il a accepté de collaborer. De deux choses l'une : soit il a trahi la Résistance, soit il s'est joué de Barbie (plan Vert périmé, etc.) qui aurait surpris la réunion de Caluire par un autre moyen. Mais, dans ce cas, en retrouvant Hardy à Caluire, le colérique Barbie aurait dû être furieux ; or, c'est Aubry qui est maltraité ([...] je suis giflé, la tête cognée contre le mur [...], cf. Noguères, op. cit., page 453) ; non seulement Hardy n'est pas frappé, mais il est mal fouillé (puisqu'on ne découvre pas son 6,35) et, surtout, contrairement à tous les autres, il n'est pas menotté dans le dos, ce qui lui permet de s'enfuir assez facilement malgré la présence d'un garde SS armé d'un P.-M. (N.B. Au service militaire, avec le MAT 49, je plaçais plus de 16 balles sur 32 dans la cible à 25 mètres)... Et je ne parle même pas de sa seconde évasion, tout aussi rocambolesque, alors qu'il est de nouveau aux mains des Allemands après avoir reçu une balle dans le bras tirée à environ 40 cm, et qu'on a retrouvé son pistolet avec deux cartouches manquantes bien qu'aucun témoin ne l'ait vu riposter comme le prétend Jacques Baynac... Etc.
Nicolas va être content ; j'attends son livre avec impatience ! *** / *** |