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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - Werner Rings
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.


Uchronie
-

Terme récent du 19e siècle issu des mots utopie et chronos. L'inventeur du genre est Louis Geoffroy en 1836 pour son livre "Napoléon apocryphe". Le terme quand à lui date de 1857 avec Charles Renouvier et son livre "Uchronie, l'utopie dans l'histoire".
Notons que le terme "science-fiction", postérieur au terme "uchronie", a été inventé en 1911 par Hugo Gernsback, américain d'origine luxembourgeoise.
(Merci Laurent Boussaton)

Dans ce texte :

uchronite de Christian Rossé le samedi 21 août 2010 à 00h05

« en 1938 la Suisse ferme ses frontières à des individus catégorisés par une législation allemande, celle des lois de Nuremberg. Elle applique une législation étrangère. Et antisémite. »
Dans ma conception, le Conseil fédéral ayant entériné l’accord, qui comprend les critères de sélection des lois de Nuremberg, il devenait de ce fait un élément du droit suisse et, les emmenant avec lui, lesdits critères aussi. J’aurais dit pour ma part que la Suisse a adopté une législation étrangère, ce qui n’est pas incompatible avec sa souveraineté (cette terminologie et cette conception sont partagées par la Commission Bergier). Toutefois, les raisons pour lesquelles elle a adopté de facto ces critères, ne sont pas les mêmes que celles qui ont motivé les lois de Nuremberg : l’antisémitisme hitlérien pour le Reich, la « lutte contre la surpopulation étrangère » – telle qu’elle est expliquée par le Rapport Bergier, pp. 111-114, et qui n’écarte pas l’antisémitisme – côté suisse.
En même temps, je ne suis pas juriste. Merci d'avoir précisé vos propos.

Vous écrivez :
« et si je retiens cette hypothèse uchronique, c'est en tenant compte des plans du Führer, et non parce que cela conforterait mes affirmations, comme vous l'insinuez maladroitement »
Il n’est pas évident pour moi qu’une victoire à l’Ouest entrainait la réussite de tous les plans du Führer. Et si ce devait avoir été le cas, une annexion de la Suisse, pays à majorité alémanique, faisait également partie des plans de Hitler. S’il n’était peut-être pas aussi obsédé par l’unification des peuples germaniques que par la destruction des Juifs d’Europe, il y a mis un certain empressement aussi.
Il n’est pas évident pour moi qu’en cas de victoire à l’Ouest et à l’Est, la Suisse aurait été plus isolée qu’elle ne l’a été (géographiquement en tout cas, c’est assez difficile). Je ne pense pas non plus que l’idéologie nazie auraient été tellement plus prééminente, surtout après la découverte inévitable de ce que Hitler n’aurait pas manqué de faire rapidement avec les peuples juif et slave à l’Est. Je ne suis pas convaincu, comme vous l’êtes, que le temps aurait joué en sa faveur, que ce soit au niveau de sa personne, du fonctionnement du parti nazi, de la politique intérieure allemande, des peuples occupés et des peuples insoumis. Et je pense qu’il le savait. Qu’a-t-il fait lentement depuis 1933 ?

« Dans cette hypothèse, il me paraît absurde - pas d'autre mot, désolé - de considérer que, sous prétexte de démocratie, le Conseil fédéral aurait tenu tête au Führer. »
Excuses acceptées, mais j’ai envie de vous laisser faire avec mon utopie et l’absurdité de mes propos, ce que vous voulez. (Je l’écris sans agressivité, dans le respect unilatéral du « pacte » que j’ai tenté de passer avec vous, mais non sans amertume.)
Que dire de plus quand vous tournez en ridicule mes propos sur l’antisémitisme des dirigeants helvétiques, qui cela dit, correspondent à l’exposé du Rapport Bergier sur ce sujet (pp. 113-114) ? Quand vous mettez en doute, et c’est le pompon !, ma confession quant à la politique de refuge de mon pays ? Et j’en passe.
Vous me demandiez ce que je pensais. J’ai eu la politesse de vous répondre – ce sur un mode que je n’aime pas : l’uchronie – en fondant mon avis sur des années d’étude de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Cette étude m’a montré, entre beaucoup d’autres choses, que le fonctionnement démocratique de la Suisse durant le conflit (avant que le risque d’invasion ne soit écarté) a jugé pour espionnage politique au profit d’une puissance étrangère, des espions allemands chargés de se renseigner sur des Juifs suisses ou résidant en Suisse. Ce genre d’exemples, ainsi que des lectures telle que Le crime nazi de Payerne de Jacques Pilet, m’ont amené à vous répondre que je pensais en toute bonne fois que les Juifs suisses étant des citoyens à part entière, avec les mêmes droits et devoirs que les autres, ils ne seraient pas livrés à la barbarie nazie par une Confédération restée indépendante et démocratique. Il est évident que la même étude m’a montré un flot de compromissions et de choses peu ragoûtantes. J’en ai tenu compte dans ma réponse.
Maintenant, libre à vous de juger mon raisonnement absurde. Je ne pense pas que ça fasse avancer le schmilblick.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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