le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Exportations massives en pleine famine : le fait est avéré de Nicolas Bernard le lundi 26 juillet 2010 à 10h16Comme je le rappelais dans mon article, les exportations massives se sont poursuivies durant la famine. Elles étaient partie intégrante du processus ayant abouti à cette catastrophe, dans la mesure où elles étaient censées faciliter, dans le même temps, l'acquisition de matériel moderne qui, lui-même, permettrait à l'économie soviétique d'atteindre les résultats du plan quinquennal.
Cette obsession était telle que Staline, dans un télégramme à Kaganovitch et Molotov du 18 juin 1932, proposa même une augmentation du plan de collecte de 4 à 5 %, pour maintenir les exportations à un niveau appréciable (1.7 million de tonnes en 1932). Cette décision faisait fi de l'absence de réserve agricole découlant de prélèvements effectués sur la récolte (mauvaise) de 1931 en vue d'alimenter... les exportations ! Ce plan de collecte, aux dires de Sergueï Kirov (le proche collaborateur de Staline dont l'assassinat, en 1934, constitua un prétexte au lancement de la Grande Terreur), était bel et bien "la pierre de touche de notre force ou de notre faiblesse, de la force ou de la faiblesse de nos ennemis". Mais il mettait la population à la merci d'une mauvaise récolte. Ce qui fut le cas en 1932, du fait d'un climat exceptionnellement humide.
Staline maintint le cap de cette politique. De fait, alors que la famine faisait rage, les stocks ne furent pas débloqués à destination de la population avant janvier 1933. Mais l'aide accordée aux zones sinistrées restait dérisoire : 320.000 tonnes à peine, alors que les exportations étaient cinq fois supérieures. *** / *** |