le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Idéologie et famine : le précédent irlandais de Nicolas Bernard le vendredi 23 juillet 2010 à 12h59Pour revenir sur la famine en Ukraine, laquelle, à mon sens, n'a pas immédiatement revêtu une finalité génocidaire, il n'est pas inintéressant de se reporter à un précédent tout aussi dévastateur, la "Grande Famine d'Irlande" des années 1840.
Cet article d'Ibraham Warde paru voici 14 ans dans Le Monde diplomatique dévoile, à ce titre, des perspectives intéressantes, malgré l'évident parti pris politique de son auteur, ce qui m'amène à hasarder les quelques points de comparaison suivants :
- mêmes facteurs politiques et économiques à l'origine des deux famines : traitement de l'Irlande comme une région de seconde zone, structures terriennes et sociales peu favorables au développement de la population locale, politique implacable d'hostilité au "paupérisme" d'un côté, mise au pas politique, planifications ineptes de l'autre, mettant l'Irlande aussi bien que l'Ukraine à la merci d'une mauvaise récolte ;
- amplification de la famine à la suite de considérations idéologiques catastrophiques : application pure et dure du "laissez-faire", hostilité aux Irlandais dans un cas, refus du réel, mépris de la paysannerie et de la nationalité ukrainienne dans l'autre, même si les intentions génocidaires de Staline peinent à être décelées chez les autorités britanniques de l'époque.
Ces deux désastres semblent, à tout le moins, établir la réalité du danger bien réel nées de deux idéologies économiques et sociales, le capitalisme et le communisme, lorsqu'il s'agit de les mettre en pratique sans aucun contre-pouvoir, et sans tenir le moindre compte des réalités. *** / *** |