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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - Werner Rings
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne
-

Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.

Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.

FD

Dans ce texte :

Au moins... de Christian Favre le jeudi 24 juin 2010 à 20h17

Staline était d'accord avec vous, par contre les autres Alliés...

Sir David Kelly était ministre de Grande-Bretagne à Berne voici ses propos dans ses mémoires écrites en 1952
" Si nous avions réussi en bloquant toutes les importations suisses de provenance d'outre-mer à mettre fin aux exportations suisses en Allemagne et aux exportations allemandes en Italie (à travers la Suisse), nous aurions non seulement ruiné l'économie suisse mais aussi enlevé aux Allemands leurs deux raisons majeures de laisser subsister une Suisse libre." Il ajoute: " Nous avions le plus grand intérêt à ce que la Suisse restât neutre et intacte."

C'est David Kelly qui avait demandé en 1939 à la Suisse de renoncer à son interdiction de ventes d'armes.

Après la guerre divers chefs de services de renseignements alliés se sont plus à souligner combien la plate-forme suisse leur avait été précieuse pour leur activités d'espionnage, les responsables de "l'Intelligence Service" considérant qu'elle était un lieu privilégié pour recueillir des informations et de les recueillir sans danger en raison de l'attitude complaisante des autorités fédérales
(J-J Langendorf " La Suisse dans les tempêtes du XXè siècle, p179)

Le Premier Ministre Winston Churchill au secrétaire des Affaires étrangères.
3 décembre 1944

Je note ceci pour les archives. De tous les pays neutres, c'est la Suisse qui mérite le plus d'être citée. Elle fut la seule force internationale à servir de lien aux nations horriblement séparées et à la nôtre en particulier. Quelle importance cela peut-il avoir qu'elle ait été capable de nous donner les avantages que nous recherchions sur le plan commercial ou qu'elle ait donné trop aux allemands pour se sauver elle-même? Elle a agi en État démocratique luttant pour la liberté au milieu de ses montagnes et fut, en esprit, malgré la différence de race, largement de notre côté.
J'ai été étonné de la sauvagerie d'U. J. (Staline) à son égard et malgré mon respect pour cet homme grand et bon, je n'ai pas été influencé du tout par son attitude. Il les a traités de swine et il n'a pas l'habitude d'employer un tel langage sans y croire. Je suis persuadé que nous devons nous tenir aux côtés de la Suisse et expliquer à U. J. pourquoi nous agissons ainsi. Le moment pour envoyer un tel message devra être soigneusement choisi...
"W.S.C." (Winston Churchill)


et en fait de collaboration, déclaration de Dulles:

[…] La position officielle des Suisses, en ce qui concernait mon travail, fut celle d'une parfaite neutralité, mais d'une neutralité bienveillante. Il fallait naturellement qu'ils soient persuadés de ma discrétion, de mon bon sens, et de mon entière compréhension de leur situation

Voici le témoignage de l'Américain Lauchlin Curie qui était le négociateur pour la Suisse désigné par Roosevelt, cela se passait en février 44

Curie racontait: " Je vins en Suisse avec un préjugé. Je pensais que nous discernerions une très nette hostilité…Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'accueil vraiment cordial qui nous a été réservé. Au lieu de froideur, nous avons rencontré beaucoup de sympathie. Cela nous a très agréablement surpris et nous a montré dès le premier jour que le peuple suisse et ses autorités n'étaient nullement les complices volontaires des puissances de l'Axe mais, au contraire, des démocrates éprouvant beaucoup de sympathie et de compréhension pour la cause des Alliés."
Nobs à Petipierre, Berne 2 mars 1945
Edgar Bonjour Histoire de la neutralité suisse pendant la seconde guerre vol. VI p. 359


Lettre officielle de janvier 45 de F.D. Roosevelt adressée au Président de la Confédération

"La Suisse a permis aux Alliés d'effectuer sur son sol des opérations capitales menées à grande échelle par leur services secrets grâce auxquelles les Alliés ont pu poursuivre la guerre avec une efficacité et une rapidité accrues, ce qui a probablement contribué à écourter le conflit. Les Suisses ont donné asile à 1600 aviateurs abattus et à des milliers d'évadés d'Allemagne et des camps de prisonniers." Il s'agit là de contributions capitales à la cause alliée.


On pourrait aussi mentionner la reconnaissance de la France libre qui a pu compter sur l'assistance de la Suisse ainsi que les partisans italiens, conjointement avec l'action américaine de Dulles.

*****************

Tout cela n'occulte aucunement le double jeu que la Suisse a dû jouer pour son approvisionnement, que les Alliés connaissaient et que vous appelez, pourquoi pas, collaboration.

Donc la question qui se pose aujourd'hui est la suivante: doit accorder un crédit à ces témoins mentionnés ci-dessus ou à des historiens contemporains ?

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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