le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PM - Police municipale - France |
Dans ce texte : Les combats de Castillon : de Laurent Laloup le mercredi 16 juin 2010 à 20h05
Bonsoir ,
Voici un extrait du livre de PM Klingbeil sur les combats de Castillon qui se deroule en 1944 :
"Pour le commandement allemand, les ordres étaient clairs, il fallait tenir à tout prix et reprendre les positions définies dans l'ordre de défense de la fin août. C'est-à-dire, reprendre les hauteurs à l'ouest de Castillon qui dominaient le fort correspondant au secteur du mont Ours et la position plus au nord du mont Meras. La défense allemande du secteur côtier était alors en partie centrée dans le fort de Castillon où les troupes allemandes du secteur se réfugièrent pendant la journée pour éviter les bombardements, ne sortant que la nuit pour défendre les approches. Les Allemands tentèrent plusieurs fois de reprendre l'observatoire idéal du mont Ours donnant sur leurs positions. Une première attaque fut ainsi repoussée le 8 septembre avec de lourdes pertes pour les Allemands. Le fort était alors dominé de toutes parts par les Américains, de plus ses défenses étaient orientées vers l'Italie. L'arrière de la forteresse donnait ainsi sur les lignes américaines et rendait l'endroit « assez périlleux pour défendre le secteur. » Le tunnel de Castillon quant à lui, utilisé par les troupes allemandes comme entrepôt de nourriture et d'abri, point de départ des convois de ravitaillement amenés par mulets de Sospel et de Breil-sur-Roya.
Le 9 septembre, le 3e régiment de la F.S.S.F. envoya ses premières patrouilles dans le village de Castillon qui était accolé à la forteresse mais elles furent repoussées. À partir de ce jour, le front se stabilisa et pour la première fois, les Allemands commencèrent à préparer des positions retranchées. Le 10 septembre, le 2e bataillon du 3e régiment de la FSSF attaqua le fort de Castillon. Après une préparation d'artillerie inefficace, les Américains lancèrent l'assaut, coupèrent la route de ravitaillement au nord du fort et parvinrent sur les superstructures mais ils furent incapables d'y pratiquer une ouverture. Les Allemands organiserent alors une contre-attaque venant de l'est avec deux compagnies pour dégager le forteresse et par le nord avec, pour la première fois, la présence de blindés venant de Sospel. Le combat dura toute la journée, centré autour du fort de Castillon. Le 3e régiment de la F.S.S.F. fut obligé de se retirer des abords de la forteresse et d'évacuer les avant-postes, car il fut pris sous le feu combiné des armes automatiques, des grenades et des tirs de mortiers allemands. Ce fut l'arlillerie américaine aidée par le soutien de la marine alliée qui permit d'enrayer la contre-attaque allemande. Le colonel Walker commandant la F.S.S.F. estima alors que la forteresse ne pouvait être prise par l'infanterie et ordonna que celle-ci soit sujette à des tirs harcèlement par l'artillerie. L'échec de cette opération n'incombait pas au manque d'experience de la F.S.S.F. qui combattait sur un terrain montagneux qui lui était particulierement familier et dont l'entraînement en montagne avait été particulièrement poussé. Ce fut plutôt la conséquence du manque d'entraînement pour la prise d'ouvrages fortifié, ainsi que de l'ordre donné à la F.S.S.F. de ne pas traverser la frontière vers l'est, qui rendirent impossible tout encerclement de l'ouvrage. Cela permit alors aux troupes allemandes de se réorganiser."
En photo : le fort de Castillon, ouvrage de la ligne Maginot FortCastillonMaginotLine |