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Silences meurtriers - Survivre - Tous coupables ? - Marc-André Charguéraud
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Force L - France libre
-

Regroupement d'unités Françaises Libres trop petites pour constituer une armée, ou même une division, et désigné par l'initiale de leur chef. Une première force L fut commandée par de Larminat et est en fait la 1e DFL, et une autre, plus connue, fut aux ordres de Leclerc et devint la 2e DFL


Komintern - Union soviétique
-

Le Komintern (abréviation de Kommunistitcheskiy Internatsional) désigne communément l'Internationale communiste ou la Troisième Internationale regroupant la plupart des partis communistes mondiaux. Le Komintern vit le jour en 1919 et fut dissout par Staline en 1943.


Parti Communiste - PC

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


rafle - Vichy
-

Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Le Danemark, un exemple pour l’Occident ? de Francis Deleu le jeudi 15 avril 2010 à 21h49

Bonsoir,

Marc-André Charguéraud nous soumet un article pertinent sur "l'exemple danois" pendant la Seconde Guerre mondiale. Il en fut question sur notre forum., il y a peu de temps. En nous autorisant à publier ce article richement documenté, l'historien fait honneur à notre site. Qu'il en soit vivement remercié !

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Le Danemark, un exemple pour l’Occident ? - 1940-1945 [1]

Un « protectorat modèle » pour Hitler
Sur une population juive de 7 800 personnes, seules 475 ont été appréhendées par les Allemands. Sur ces 475 arrestations, le nombre de morts ne s’élève qu’à 60 personnes.[2] Les Danois ont sauvé presque tous les Juifs qui vivaient au Danemark. Leur courage, leur civisme, leur humanité ont été souvent cités et doivent être applaudis. Le Danemark est régulièrement donné en exemple aux autres nations occupées par l’Allemagne.

Un historien danois s’interroge : « Pourquoi ce qui a si bien et si facilement marché au Danemark ne s’est pas passé dans ces nations de l’Ouest que l’on appelle chrétiennes d’une manière aussi simple et spontanée ? » Un autre prend l’exemple danois pour déclarer de façon péremptoire qu’ « affirmer que l’Holocauste était inévitable dans tous les pays occupés n’est simplement pas vrai ».[3] Ces déclarations péremptoires oublient la situation exceptionnellement favorable aux sauvetages qui a prévalu au Danemark et que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Le Danemark n’a accueilli avant la guerre que 1 500 réfugiés juifs. Avec une population totale seulement deux fois plus élevée, la Hollande en a accepté 22 000.[4] C’est le résultat de critères d’admission extrêmement sévères institués par l’administration danoise. Le Danemark ne refoule pas, il refuse l’entrée et l’établissement à ceux qui cherchent un refuge dans le pays.[5] N’accueillez pas les Juifs qui fuient la persécution nazie et vous n’aurez pas à vous en occuper ni à les secourir lorsque l’adversité arrivera.

Jusqu’en août 1943, le Danemark est un pays privilégié : pas de combats, pas d’exode, pas de prisonniers de guerre, pas de gouvernement militaire ou civil allemand, pas de Gestapo, pas d’indemnité pour les troupes d’occupation, pas de service de travail obligatoire en Allemagne, mais une souveraineté, des institutions et une liberté restées intactes. L’armée allemande n’occupe que les points stratégiques du pays, principalement à l’ouest du pays, face à la Grande Bretagne.

Prudents, les Danois attendent que la guerre ait clairement tourné à l’avantage des Alliés pour se manifester. C’est en août 1943 qu’ils décident de sabotages et de grèves dans les usines travaillant pour les Allemands. En réponse, le commandement de l’armée allemande proclame l’état d’urgence et prend le pouvoir. Le roi se déclare prisonnier, le parlement se dissout et le gouvernement démissionne. Le Danemark se trouve alors dans une situation d’occupation analogue à celle qui prévaut en Belgique depuis juin 1940.

Les choses s’accélèrent. Dès septembre, les Danois sont prévenus par une source sûre d’une rafle de tous les Juifs prévue pour la nuit du 1er au 2 octobre 1943. Le 10 septembre, le rabbin Melchior prévient pendant un service religieux qu’il n’y aura pas de service du nouvel an juif et que chacun doit fuir et se cacher.[6] Non seulement la communauté juive est prévenue à l’avance, mais elle est au courant des arrestations massives qui se sont abattues sur les Juifs des autres démocraties occidentales depuis dix-huit mois. Elle a le temps de se préparer.

Le jour de la rafle, les Allemands n’ont arrêté que 284 juifs.[7] Unanimes, les Danois se sont portés au secours de la communauté. Le 3 octobre une lettre pastorale des évêques est lue dans les églises. Elle symbolise la position courageuse des Danois en ces termes : « Nous lutterons pour le droit de nos frères et de nos sœurs juifs à préserver cette liberté à laquelle nous attachons plus de prix que la vie. »[8]

Le 3 octobre, la radio suédoise lance un appel pour inviter les Juifs danois à se réfugier en Suède.[9] Aidés de milliers de Danois, ils sortent de leurs refuges et se précipitent vers les ports danois les plus proches de la Suède. Ils sont 7 000 à embarquer dans une multitude de frêles esquifs vers la liberté.[10] Face à des Allemands déterminés, l’entreprise est folle. Mais les Allemands se sont abstenus délibérément d’empêcher la fuite des Juifs. Thomsen, l’ambassadeur allemand à Stockholm, rapporte à Berlin que, selon la presse suédoise, « on peut estimer que le transport des réfugiés est exécuté avec la connivence des Allemands ». [11]

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Allemands « ont laissé faire ». 90% des Juifs du Danemark vivent à Copenhague et la plupart ont pris le train pour rejoindre les ports d’embarquement. Les gares et les trains sont des souricières par excellence. Les détroits entre le Danemark et la Suède sont l’entrée de la mer Baltique et l’accès maritime pour les Alliés de l’URSS. La Kriegsmarine (la marine de guerre allemande) patrouille dans cette zone hautement stratégique et rien n’est plus facile pour elle que d’arrêter les centaines d’embarcations qui pendant trois semaines vont transporter les fuyards d’une rive à l’autre.

Dans d’autres pays occupés, les 475 juifs arrêtés au Danemark auraient été déportés vers la mort. Rien de tel pour eux. Adolf Eichmann, chef de la section juive de la Gestapo à Berlin, est venu lui-même au Danemark le 2 novembre pour promettre des faveurs tout à fait exceptionnelles. [12] Les Juifs danois seront transférés dans le camp modèle de Theresienstadt. Contrairement à la plupart des détenus de ce camp, ils ne seront pas déportés vers la mort à Auschwitz. Un traitement privilégié leur est réservé. Ils sont les seuls à recevoir des colis de nourriture, de médicaments et de vêtements. Une délégation danoise est autorisée à leur rendre visite. [13] Tous survivront.

Une historienne estime dans un ouvrage consacré au Danemark que « toute personne qui veut comprendre pourquoi Hitler traita différemment le Danemark par rapport aux autres pays trouvera qu’il est difficile d’apporter une réponse ». [14] La réponse a été donnée par Hitler lui-même. Pour lui le Danemark est un « protectorat modèle », un « Munster-Protektorat ». Le Führer est en effet comblé par le comportement du pays.

Le 31 mai 1939, trois mois avant le début de la guerre, le Roi témoigne de sa confiance au Führer et signe un pacte de non agression qui stipule qu’en « aucun cas le royaume du Danemark et le Reich allemand ne se feront la guerre, ni n’utiliseront la force l’un contre l’autre. » [15] Ce qui n’empêche pas Berlin d’envoyer 40 000 hommes envahir le Danemark à partir de 4 heures du matin le 9 avril 1940. [16] Deux heures et demie plus tard, le gouvernement danois capitule et accepte « une occupation protectrice » contre une garantie par l’Allemagne de son intégrité territoriale, son indépendance politique et sa neutralité. [17] Une campagne militaire évitée pour la Wehrmacht.

Sur le plan politique Hitler peut être satisfait. Après l’invasion allemande de l’URSS, le 22 juin 1941, la police danoise arrête 350 membres actifs du parti communiste dont ses représentants au Parlement. [18] En même temps l’Allemagne obtient du gouvernement danois qu’il publie une déclaration de solidarité en faveur de la guerre menée par les Allemands contre l’Union soviétique. [19] Dans son soutien aux nazis, Copenhague va plus loin. En novembre 1941, Eric Scavenius, ministre des Affaires étrangères, se rend à Berlin pour signer le pacte anti-Komintern, conclu à l’origine par les membres de l’Axe, Berlin, Rome et Tokyo. Il s’identifie ainsi à la lutte de ces pays contre le communisme international. [20]

En 1940 et 1941 le gouvernement danois livre aux Allemands 122 réfugiés politiques d’origine allemande. [21] Il savait que l’emprisonnement, la torture et la mort les attendaient de l’autre côté du poste frontière de Flensburg. Une dernière étape est franchie lorsque des milliers de soldats danois partent se battre aux côtés des Allemands sur le front russe. [22] On doit noter ici que, contrairement aux autres démocraties occidentales occupées par l’Allemagne, aucune troupe danoise n’a combattu aux côtés des Alliés.

Sur le plan économique, tout se passe au bénéfice des Allemands. Le 31 mai 1943, le responsable du Reich pour les achats au Danemark écrit à Berlin : « Ce qui est important, ce sont les livraisons danoises pour l’effort de guerre allemand. Ces livraisons peuvent être considérées comme pleinement satisfaisantes. » [23] On pourrait penser qu’après la prise du pouvoir par l’armée allemande les choses changeraient. Il n’en est rien. Les Danois signent le 1eroctobre un nouvel accord avec les Allemands concernant des livraisons accrues de produits agricoles pour l’année suivante. [24] On assiste à une véritable explosion des exportations. La viande, le porc et le beurre danois assurent leurs rations à 3,6 millions d’Allemands en 1942, à 4,6 millions en 1943 et à 8,4 millions en 1944. [25] Non seulement les livraisons à l’Allemagne sont considérables, mais pour la plus grande partie le Danemark accepte de remettre à plus tard leur règlement. Les ventes sont faites à crédit. Ce crédit passe de 43 millions de couronnes danoises en 1940 à 2.850 millions à la fin de l’occupation. [26]

Après la guerre, aussi déplacé que ce soit, Scavenius se félicite de la collaboration économique efficace avec l’Allemagne nazie. Il écrit : « Les différents ministères ainsi que les organisations patronales ont loyalement aidé à l’exécution de cette coopération économique. » [27]

Les Danois doivent être félicités pour leur participation essentielle et courageuse aux opérations de sauvetage des Juifs. Mais ils ont œuvré dans un contexte national qu’on ne retrouve « heureusement » nulle part ailleurs. Car ici il ne faut pas parler de collaboration ou de coopération mais d’alignement du Danemark sur les politiques du Reich. Ce qui ne peut en aucun cas constituer un exemple pour « l’Occident chrétien » contrairement à une idée reçue. Le Premier ministre Thorvald Stauning est réaliste lorsqu’il déclare à Noël 1940 : « Nous serons forcés de faire de nombreuses choses pour lesquelles les gens nous cracheront dessus plus tard si nous devons faire traverser cette période au Danemark sans dommage. » [28] Et le Danemark traversa toute la guerre sans grands dommages.

[1] Cet article est paru dans le numéro de septembre 2007 de L’ARCHE, le Mensuel du judaïsme français.

[2] GUTMAN Israel, ed. Encyclopedia of the Holocaust, McMillan Publishing Company, New York, 1990, p. 1799. FEIN Helen, Accounting for Genocide. National Response and Jewish Victimization during the Holocaust, University of Chicago Press, Chicago, 1979, p. 148. Pour le nombre de personnes appréhendées.

[3] ABRAHAMSEN Samuel in GOLDBERGER Leo éd. The Rescue of Danish Jews, Moral Courage under Stress, New York University Press, New York, 1987, p. 207.

[4] MOORE Bob, Victimes & Survivors. The Nazi Persecution of the Jews in the Netherland, The Overlook Press, New York ,1997, p. 19. PRESSER J. Ashes in the Wind. The Destruction of the Dutch Jewry, Wayne University Press, Detroit, 1988. p. 221. Les deux pays ont une longue frontière avec l’Allemagne.

[5] Certains Juifs ont pu entrer à condition de repartir aussitôt pour un autre pays (transit).

[6] FEIN, op. cit. p. 147.

[7] HAESTRUP Jorgen, in Goldberger, op. cit. p. 51.

[8] YAHIL Leni, The Rescue of Danish Jewry, Test of a Democracy, The Jewsih Publication Society of America, New York, 1969, p. 235.

[9] FEIN, op. cit. p.149

[10] ABRAHAMSEN, op. cit. p. 5. Les Allemands n’ont arrêté que 190 juifs pendant ces transports, p. 51

[11] YAHIL op. cit. p. 268.

[12] Ibid. p. 300.

[13] Ibid. p. 290, 291, 294, 303, 305.

[14] Ibid. p. 115.

[15] LEVINE Helen, Darkness over Danemark, The Danish Resistance and the Rescue of the Jews, Holiday House, New York, 2000, p. 5.

[16] GILTNER Philip, « In the Friendliest Manner », German-Danish Economic Cooperation during the Nazi Occupation, 1940-1945, Peter Lang Publishing, New York, 1998, p. 25.

[17] SHIRER Williams, The Challenges of Scandinavia, Robert Hall, Londres, 1956, p. 124. Un ultimatum dans la même forme a été adressé aux gouvernements norvégien, hollandais et belge lors de l’invasion de leur pays par la Wehrmacht. Ils refusèrent et combattirent. Et pourtant dans tous ces pays, comme au Danemark, le rapport des forces était désespérément en faveur de l’envahisseur.

[18] YAHIL, op. cit. p. 46. Et toutes les organisations communistes furent déclarées illégales. Les communistes n’ont pas bénéficié comme les Juifs d’un mouvement de défense populaire au nom de la liberté.

[19] POULSEN in AZEMA Jean-Pierre et BEDARIDA François, dir. Le Régime de Vichy et les Français, Fayard, Paris, 1992, p. 718.

[20] LEVINE, op. cit. p. 31. Le Danemark est le seul pays démocratique à avoir signé un tel pacte. Scavenius fut successivement ministre des Affaires étrangères puis premier ministre du Danemark.

[21] YAHIL, op. cit. p. 197 et 198.

[22] SHIRER, op. cit. p. 235, YAHIL, op, cit. p. 46 et BURRIN Philippe, La France à l’heure allemande, 1940-1944, Le Seuil, Paris, 1995, p.73. Pas de troupes régulières mais l’accord de Scavenius pour que d’anciens soldats démobilisés se joignent aux SS, tel le Schalburg corp. ou le Free corp.

[23] GILTNER, op. cit. p. 160.

[24] YAHIL. op. cit. p. 127.

[25] IBID. op. cit. p. 117. Calcul établi par Hartogsohn un secrétaire de la Banque nationale danoise.

[26] GILTNER, op. cit. p. 123. FRECH Stefan, Clearing, UEK, Chronos Verlag, Zürich, 2001, p. 121. A titre de comparaison, en novembre 1944, Berlin devait 1.390 millions de Reichsmarks au Danemark et seulement 680 millions à la Suisse.

[27] GILTNER, op. cit. p. 75.

[28] YAHIL, p. 33. Déclaration publiée après la guerre.

Copyright Marx-André Charguéraud, Genève, 2010

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