La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte : La cristallisation des pensions de Laurent Laloup le mardi 02 mars 2010 à 10h51Bonjour,
A propos de la cristallisation, Olivier Wieviorka nous en rappelle son origine, dans une explication assez proche de celle d'Arcole :
"Enfin, concernant le sort des hommes qui avaient servi dans l'armée française, les relations unissant la France et les anciennes terres de l'empire subirent le contrecoup de la décolonisation. En 1958-1959, le pouvoir gaulliste décida en effet que les troupes levées dans les colonies continueraient à percevoir leurs retraites d'anciens combattants ainsi que les pensions militaires d'invalidité, qui seraient toutefois transformées en indemnités viagères calculées sur la base des tarifs et législations en vigueur à la date de leur transformation puis « cristallisées » (tel était le terme) à cette valeur. Cette mesure ne découlait pas d'une sombre machination ourdie par un pouvoir gaulliste décidé à châtier les peuples qui s'émancipaient de la métropole ; elle ne correspondait pas plus au désir d'occulter la participation - bien réelle - des indigènes au combat mené sous l'étendard tricolore. Elle résultait, plus simplement, des nouvelles donnes impulsées par la décolonisation et répondait au vœu des pays ayant fraîchement accédé à l'indépendance. Les nouveaux pouvoirs craignaient que les soldes de leurs armées ne puissent rivaliser avec le montant des pensions versées par la France. Ces mesures, pourtant, mécontentèrent les anciens combattants - pour des raisons évidentes. Et à partir des années quatre-vingt, elles nourrirent le soupçon, d'autant que l'intégration des populations immigrées ou issues de l'immigration devenait un enjeu de première importance. L'image d'une France cultivant l'ingratitude tendit alors à s'imposer, quand bien même les motifs qui avaient conduit à la « cristallisation » obéissaient à des motifs prosaïques.
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Cordialement
Laurent*** / *** |
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