le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée de terre allemande.
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Dans ce texte : Moscou, 1941 : l'assaut direct ou l'encerclement ? de Nicolas Bernard le mardi 23 février 2010 à 11h11Le ravitaillement de la Hgr. Mitte est effectivement catastrophique en octobre 1941 :
1) Son potentiel a certes été complété fin septembre, mais reste lacunaire (les Panzergruppen de Hoepner et Guderian avaient vu leur potentiel offensif réduit de moitié du fait de leurs opérations sur Leningrad et Kiev).
2) Les efforts frénétiques des encerclés de Viazma et Briansk pour s’extraire de ces "chaudrons" obligent la Heeresgruppe Mitte à maintenir autour des poches plusieurs divisions d’infanterie.
3) La dégradation des conditions climatiques début octobre accentue ces difficultés. A cause de la boue, les munitions, les pièces de rechange, les véhicules et l’artillerie, la nourriture aussi, cessent pratiquement d’être acheminés. Le Haut-Commandement comptait certes sur la saisie des dépôts soviétiques, tels ceux d’Orel et Briansk, pour faciliter le ravitaillement, mais la vase, en rendant les routes inutilisables, remet en cause leur utilité, ce d’autant que des unités soviétiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des "poches", coupent occasionnellement ces voies de communications.
4) Le ravitaillement ferroviaire est saturé : priorité a été accordée aux munitions et au carburant, et pas au tenues hivernales, sachant que l’aggravation du froid finira par endommager les trains eux-mêmes (les locomotives allemandes, à l’inverse de leurs homologues soviétiques, sont en effet pourvues d’un tuyau de refroidissement situé à l’extérieur, ce qui aboutit à geler et faire éclater 70 à 80 % d’entre eux).
Toutefois, l’O.K.H. a sombré dans la folie des grandeurs et décidé, le 10 octobre, d’étendre la surface de son offensive, qui comprend, outre la prise de Moscou, l’anéantissement du Front du Nord-Ouest (à cet effet, la Panzergruppe 3 doit s’emparer de Kalinine, et opérer sa jonction avec les forces de la Heeresgruppe Nord qui, au même moment, se prépare à marcher sur Tikhvine !). Moscou est censé tomber à la suite d’une vaste manœuvre d’encerclement. Cette stratégie entre en vigueur le 14 octobre.
Le fait est que ni la boue et les difficultés logistiques, ni l'Armée rouge, n'empêcheront l'Ostheer de poursuivre son avance pendant plusieurs jours dans la seconde quinzaine d'octobre :
1) Au nord du dispositif allemand, la Panzergruppe 3 repousse les 22ème et 29ème armées soviétiques et, en quatre jours, franchit plusieurs dizaines de kilomètres, s’emparant de Kalinine le 14 octobre. Dans le même temps, la 9. Armee de Strauss capture Rjev, sur la Volga, puis Volokolamsk le 27 octobre après plusieurs jours de combats. Ces deux armées, au lieu de foncer sur Moscou, ont toutefois élargi leurs lignes de communications vers le nord de la capitale...
2) Au centre, la 4. Armee de Von Kluge entre dans Kalouga le 13 octobre. Le 18 octobre, le XL. Panzerkorps de Stumme atteint Mojaïsk, alors que le LVII. Armee Korps de Kuntzen menace Maloïaroslavets.
3) Au sud, en revanche, les difficultés rencontrées par Guderian sont telles que, le 15 octobre 1941, il informe Von Bock qu'il doit stopper son avance.
La ligne de défense soviétique n'en a pas moins été percée, et si, dans ce même laps de temps, la boue a freiné l'envahisseur, elle ne l'a pas stoppé. La résistance soviétique ne doit pas non plus être surestimée : comme l'indique Von Bock dans son journal à la date du 21 octobre, "les Russes nous gênent beaucoup moins que l’humidité et la boue". Bref, le ralentissement de l'offensive nazie répond également à un autre facteur, à savoir le plan nazi lui-même. Ce plan revenait en effet à disperser les efforts d'un groupe d'armées dont le ravitaillement a viré au cauchemar. Dès lors, l'Armée rouge a gagné du temps pour reconstituer un dispositif éventré en octobre.
Or, le chef de la Hgr. Mitte, Von Bock, avait une autre idée qui me semble tenir compte de l'ensemble de ces difficultés. Alors que se concrétisait le double-encerclement de Viazma-Briansk, il préconisait une offensive en trident : au nord, la Panzergruppe 3 et la 9. Armee de Strauss fonceraient vers Kalinine et redescendraient sur Moscou (en pratique, Kalinine est tombé le 14 octobre, mais ces deux formations ont poursuivi au nord) ; au centre, la Panzergruppe 4 de Hoepner et la 4. Armee de Kluge avanceraient directement vers la capitale soviétique, laquelle serait également menacée au sud par la 2. Panzerarmee de Guderian et la 2. Armee de Von Weichs.
A mon sens, ce plan pouvait peut-être réussir, dans ce contexte très particulier. Aussi catastrophique qu'il soit, l'état logistique de la Hgr. Mitte ne l'a pas empêché d'avancer : l'option stratégique retenue, à savoir encercler Moscou au lieu de concentrer l'effort sur cette ville, a donc contribué à ralentir une offensive qui se noyait dans la boue, mais n'en progressait pas moins, face à un adversaire par endroits en déroute. Il faut ajouter un autre élément : comment aurait réagi Staline si les Allemands avaient directement foncé sur Moscou, du nord, du centre et du sud ?
En toute hypothèse, fin octobre - début novembre, l'occasion - certes fragile - est passée. L'hiver est là, l'Armée rouge s'est renforcée. *** / *** |