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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dirigeant d'un "Gau", district administratif du Reich.
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne l'ancienne Zone Occupée (ZO) qui devint Zone Nord (ZN) après l'invasion par les troupes allemandes de la zone libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) qui elle devint Zone Sud (ZS).
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Dans ce texte : Le festival des apories (quatre dans un seul message) ! de Nicolas Bernard le dimanche 21 février 2010 à 12h27> Tu ne vois pas, François, contrairement à ton
> contradicteur, à quel défi répond le statut des Juifs
> d'octobre 40. Il faut empêcher l'autorité d'occupation
> de légiférer en zone occupée -comme elle en a
> l'intention- en la prenant de vitesse. Si elle
> réussissait dans son entreprise, c'en était fini de
> l'unité administrative du pays.
Comme je l'ai déjà montré, le Statut des Juifs répond en fait à deux objectifs : faire de l'antisémitisme, inhérent à Vichy, une institution légale, et aussi séduire les Allemands dans le cadre d'une éventuelle rencontre au sommet entre Pétain et Hitler, ce qui fut le cas à Montoire.
Cette législation est ainsi une oeuvre de politique régénératrice de la "nation" (prise dans un sens exclusif), consacrée par un appareil législatif mis en place dès l'été 1940, et une marque de collaboration, qui sera bien perçue par l'occupant. En d'autres termes, Vichy a cherché à joindre l'utile à l'agréable.
> C'en était fini pour Vichy de pouvoir se réclamer de la
> convention d'armistice pour administrer la zone nord.
Et ce faisant, l'ex-anonyme se contredit encore, puisque nous bassinant parallèlement que "la police d'un pays occupé,- combien de fois faut-il donc vous le dire ?- obéit au-to-ma-ti-que-ment à la puissance occupante" - ce qui constitue en toute hypothèse une imbécillité de première grandeur.
Il est vrai que l'ex-anonyme s'est contredit souvent, pour ne pas dire systématiquement (à plus de 25 reprises pour le seul mois de décembre 2009).
> C'était des gages que s'assurait l'Allemagne sur des
> territoires de cette zone au moment de la discussion du
> traité de paix. A cette époque Vichy est obsédé par la
> préoccupation d'empêcher les Allemands d'empiéter sur
> les droits que l'armistice a donnés au gouvernement.
Possible, en effet, mais ce qui obsède surtout Vichy, c'est de "régénérer" la France, ce qui se traduit par le discours de Pétain du puisque Pétain, dans son discours du 13 août 1940, évoquant ces mesures extrêmement urgentes "que nous avons prises ou qui sont déjà envisagées pour rouvrir à la France meurtrie les portes de l’avenir : épuration de nos administrations, parmi lesquelles se sont glissés trop de Français de fraîche date ; répression de l’alcoolisme, qui était en train de détruire notre race ; encouragement à la famille, cellule essentielle de la société et de la patrie ; réforme de l’instruction publique, en vue de la ramener à sa fonction éducatrice et à son rôle national"...
> Si ce statut n'avait pas existé et si Vichy n'avait pas
> maintenu son administration en zone occupée, cette zone
> aurait été administrée et gouvernée par un Gauleiter
> comme la Belgique ou par un Reichskommissar comme aux
> Pays-Bas.
Le problème, cher ex-anonyme, est que vous avez "démontré" (involontairement) que la France n'avait pas été traitée différemment, en définitive - ce qui constitue, de votre part, une aporie supplémentaire (la deuxième de ce message).
Mais il y a pire. L'ex-anonyme écrit que la Belgique aurait été administrée par un Gauleiter, ce qui constitue, non seulement une bourde historique de première grandeur (le pays étant placé sous administration militaire allemande), mais une aporie de plus (la troisième du message), puisque l'ex-anonyme nous a "démontré" que l'existence de cette administration militaire aurait en fait permis à la Belgique de bénéficier d'un prétendu traitement de faveur : "la Belgique eut la chance, que n’eurent ni la France ni les Pays-Bas, de n’avoir ni Dannecker ni Seyss-Inquart à faire du zèle anti-juif derrière le dos de l‘autorité en titre des MBH. Le général von Falkenhausen, à Bruxelles était comme Otto et Heinrich von Stulpnagel, à Paris, un gentilhomme de la vieille école qui respectait les valeurs humanistes traditionnelles (et oui, elles n’étaient pas devenues obsolètes pour tout le monde !)."
> Or, que s'est -il passé dans ces deux pays
> voisins quand la solution finale est entrée en activité
> en 42 ?
> Pas eu besoin de discuter avec un Bousquet ou un Laval
> belge ou hollandais.
> On a raflé et "ils" sont morts !
L'ex-anonyme se contredit une quatrième fois, puisque nous écrivant que "la police d'un pays occupé,- combien de fois faut-il donc vous le dire ?- obéit au-to-ma-ti-que-ment à la puissance occupante" - ce qui constitue en toute hypothèse une bourde : quel besoin, en ce cas, les Allemands auraient-ils eu à négocier avec Bousquet et Laval ?
Bref, l'ex-anonyme a battu son record d'apories : quatre dans un seul message ! Et contrairement à ce qu'il assène, c'est bien la législation antisémite de Vichy qui a fondé l'exclusion des Juifs et contribué aux rafles et déportations, point final. Prétendre que ces lois auraient été une oeuvre résistante est pire qu'un non sens : c'est une obscénité. *** / *** |