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Chronique de la Résistance - Alain Guérin
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


PCF - Parti Communiste Français

Dans ce texte :

Non, vous ne suivez pas bien de Nicolas Bernard le mardi 16 février 2010 à 12h29

> Et si je vous suis bien, lorsqu'un témoignage ou une
> archive appuie votre thèse, vous l'élevez au pinacle de
> la valeur historienne et à l'inverse, quand un témoin ou
> une archive contredit vos affirmations, ça ne vaut plus
> rien...

Pas vraiment, non - et je n'apprécie guère de voir que vous déformez mes propos. Ce que j'écris consiste en ceci :

1) les sources de l'historien sont à la fois documentaires et testimoniales ;

2) ces deux sources doivent être soumises à la critique historique ;

3) en effet, le témoignage peut ainsi se tromper, ou mentir, mais reste précieux pour compléter un document contemporain, qui peut tout aussi bien se tromper ou mentir, même s'il inscrit sur le moment des éléments que la mémoire pourra remettre en cause - mais le témoignage, tout comme l'archive, peut également être intéressant pour restituer une époque (je vous renvoie notamment au dernier ouvrage de J.-F. Muracciole sur les Français libres, que j'ai recensé sur Histobiblio, et qui avoue que son étude n'aurait pu parvenir à ce même degré de nuance et de précision sans la consultation des témoignages) ;

4) dans ces conditions, mépriser par principe le témoignage pour lui préférer systématiquement un document me paraît lourdement imprudent, en particulier si ledit mépris se fonde sur des considérations qui n'ont rien d'historique, et tout de politique : et telle est la démarche des auteurs de cet ouvrage sur Guy Môquet - en fait, un ouvrage qui ne s'intéresse absolument pas à Guy Môquet, et se concentre essentiellement sur les dérives du P.C.F. de 1939 à 1941. Du coup, ces deux auteurs négligent le cheminement individuel des militants communistes (dont Guy Môquet), les transformant, quels que soient l'âge, le sexe, la mentalité, le statut au sein du Parti, l'origine sociale, en robots staliniens totalement dociles et dépourvus de personnalité, bref passent totalement à côté du sujet (qui était effectivement Guy Môquet ? le savoir est la condition sine qua non à la démonstration de l'existence d'une intoxication politique, non ?).

Par ailleurs, je constate une fois de plus que le fait, pour ma part, de critiquer un ouvrage - fort mauvais - ferait de moi un "communiste"... Et encore une fois, voici ma position : il est effectivement sain d'être anticommuniste et antinazi, mais ce genre de considération n'a rien à faire dans l'analyse du phénomène totalitaire rouge ou brun, puisqu'il relève du militantisme ou du devoir civique, et pas de ce qui touche à l'examen dépassionné des faits. Le militantisme ne permet pas de comprendre, au contraire de l'Histoire, sachant que comprendre Staline, Hitler, Pétain, Pie XII, j'en passe, n'est pas excuser.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.08 s  3 requêtes