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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Ce qui fait beaucoup de "si" de Nicolas Bernard le vendredi 12 février 2010 à 13h03Qu'on en juge : si la Hgr. Mitte avait attaqué frontalement Moscou en octobre 1941 au lieu de disperser ses efforts au nord et au sud de la capitale, et si l'Armée rouge n'avait effectivement pas été capable de repousser un tel assaut (ce qui, à mon sens, relève du très probable dans le contexte précis de la mi-octobre), que se serait-il passé ?
Rappelons ces quelques éléments de fait, indépendamment des hypothèses précitées :
1) la production militaire soviétique tombera au plus bas en novembre 1941 ;
2) Moscou succombe, à la mi-octobre 1941, à une véritable crise de panique liée au départ de l'administration ;
3) la situation militaire de l'U.R.S.S. lui est très défavorable : Leningrad est encerclé depuis plus d'un mois et risque de ne pas survivre à l'hiver, Manstein envahit la Crimée, Reichenau va s'emparer de Kharkov le 24 octobre, Kleist vient d'atteindre le fleuve Mious, va prendre dans quelques jours Taganrog et Stalino - en d'autres termes, Staline risque de perdre coup sur coup Leningrad et l'Ukraine orientale, la "Ville Sainte du Communisme" et l'une des régions clefs de son économie de guerre ;
3) Staline, lui-même est à deux doigts de craquer nerveusement, et il est prouvé qu'il a déjà, depuis le début de l'invasion, songé sérieusement à conclure un nouveau Brest-Litowsk avec Hitler ;
4) Hitler, de son côté, espérait une proposition de paix soviétique qui lui permettrait de faire main basse sur la péninsule de Kola, la région baltique, la Biélorussie, l'Ukraine, la Crimée, le Caucase - il avait besoin de conclure rapidement un accord avec le Kremlin qui lui permettrait de renforcer ses défenses à l'Ouest, devant l'entrée en guerre de plus en plus rapprochée des Etats-Unis.
Admettons que Moscou tombe (avant la fin du mois d'octobre), on peut supposer que le moral soviétique subira un coup très net, et je vois mal Staline essayer de ne pas sauver les meubles, sachant qu'à cette phase du conflit il lui faut également songer à préserver son régime. Bref, il m'apparaît envisageable que le dictateur soviétique aurait effectué un calcul similaire à celui du gouvernement Pétain en juin 1940, sachant que Hitler aurait peut-être modéré ses exigences, annexant les territoires susmentionnés et exigeant un désarmement militaire, mais laissant finalement à Staline Moscou et Leningrad, et ouvrant peut-être des perspectives de collaboration à un Etat considérablement fragilisé sur tous les plans, mais une collaboration relevant davantage du lien féodal de vassal (Staline) à suzerain (Hitler).
Il est certes malaisé de refaire l'Histoire, et je soulève là beaucoup d'hypothèses, j'en conviens, mais elles reposent sur des faits et le précédent français de 1940. *** / *** |