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Pétain - Trahison ou sacrifice ? - Michel Boisbouvier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Alliance (Réseau) - Résistance (France)
-

Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Libre - ZL - France
-

Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).


SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Inepties déjà réfutées de Nicolas Bernard le mercredi 03 février 2010 à 11h08

L'ex-anonyme ne préfère pas revenir sur son aporie, et repart dans les inepties déjà réfutées.

Au fait.




> Une fois de plus je vous donne raison, Nicolas Bernard.
> Avec la Shoah les Nazis connaissent une aporie
> (contradiction insoluble).

N'importe quoi : l'extermination des Juifs est consubstantielle au nazisme.




> D'une part ils veulent tuer tous les Juifs d'Europe mais
> comme il ne faut pas que ça se sache

Hitler n'a pourtant cessé de prophétiser publiquement cette extermination.

S'il est vrai que le secret sur le projet génocidaire doit être conservé et que des instructions sont formulées en ce sens, il n'en demeure pas moins que Hitler et ses complices savent pertinemment qu'un tel meurtre de masse ne peut rester discret. C'est pourquoi Hitler, dès 1939, présente l'extermination des Juifs d'Europe comme une mesure de représailles en cas de déclenchement d'une guerre mondiale (qu'il a programmée depuis Mein Kampf). A partir de 1941, la propagande de Goebbels reprend cette thématique de manière systématique, assène fréquemment que l’alliance des "ploutocrates judéo-occidentaux" et du "judéo-bolchévisme" mène une guerre d’extermination contre le peuple allemand, appelant implicitement ou non à des représailles massives contre les Juifs, une telle propagande se nourrissant notamment des atrocités, prétendues ou réelles, commises par les Soviétiques (en particulier le massacre des officiers polonais à Katyn perpétré par le N.K.V.D. au printemps 1940) - voir à ce titre Jeffrey Herf, The Jewish Enemy. Nazi Propaganda during World War II and the Holocaust, Belknap Press, 2006, et Peter Longerich, "Nous ne savions pas". Les Allemands et la Solution finale, Héloïse d'Ormesson, 2007. Comme l'a fort bien analyse l'historien David Bankier, l'antisémitisme est instrumentalisé de manière à formuler le génocide comme une mesure de défense de la nation, comme une politique de sécurité des bons Allemands.





> et que ça se saura
> forcément si on demande leur collaboration aux
> gouvernements opportunistes qui restent en place, on
> tient compte de leur opposition si elle se manifeste
> (encore faut-il qu'elle le fasse, ce qui ne fut le cas ni
> en Norvège,

La Norvège est soumise à l'autorité d'un Reichskommissar, Terboven ! Quisling n'est qu'un fantoche dépourvu de pouvoir réel, et de toutes les manières hostile aux Juifs. Si 900 Juifs de Norvège - sur 1.800 - ont pu échapper à la mort, ils le doivent à la population norvégienne, pas à Quisling.




> ni en Roumanie,

Effectivement, la Roumanie va pratiquer une politique d'extermination des Juifs, liquidant 350.000 Juifs sur son territoire ou en Ukraine en 1941-1942, politique qu'elle va toutefois ralentir dès 1943, après Stalingrad.




> ni en Slovaquie).

Et pourtant le régime slovaque savait. Les déportations commencent en mars 1942. Le 7 avril 1942, Giuseppe Burzio, chargé d'affaires du Saint-Siège en Slovaquie, met en garde le gouvernement fantoche local qui participe aux déportations de Juifs depuis le mois de mars 1942 : "Votre Excellence est assurément au courant des tristes nouvelles qui courent sur le sort atroce des Juifs déportés en Pologne et en Ukraine. Tout le monde en parle. En admettant pour un instant qu'un Etat puisse ne pas tenir compte du droit naturel et des exigences du christianisme, il ne me semble pas qu'il puisse, et pour son prestige, et pour le bien futur de la nation, se désintéresser de l'opinion publique internationale et du jugement de l'Histoire." (Pierre Blet, Pie XII et la Seconde Guerre Mondiale d'après les archives du Vatican, Perrin, 1997, p. 98)





> Le but de la conférence de Wannsee fut de trouver les
> moyens de résoudre ce problème.

Ben tiens ! Il était prévu qu'"au cours de l'exécution pratique de la Solution finale, l'Europe sera passée au peigne fin d'Ouest en Est", et à ce titre la suite du procès-verbal de la conférence indique :

"Le commencement des plus grandes opérations d'évacuation dépendra largement de l'évolution de la situation militaire. En ce qui concerne le traitement de la Solution finale dans les territoires européens occupés ou sous influence, il a été proposé que les responsables concernés du Ministère des Affaires étrangères se concertent avec le chef de section compétent de la police de sécurité et du S.D.

"L'affaire n'est pas plus difficile en Slovaquie et en Croatie, puisque les questions essentielles à régler dans cette perspective ont déjà trouvé une solution. En Roumanie, le gouvernement a nommé un chargé de mission pour les questions juives. Pour régler la question en Hongrie, il faut imposer au plus vite au gouvernement un conseiller pour les questions juives.

"En raison de l'accueil réservé aux préparatifs de règlement du problème en Italie, l'
Obergruppenführer S.S. Heydrich estima qu'il convenait, dans cette affaire, d'établir un contact avec le chef de la police.

"En France occupée et non occupée, le recensement des Juifs pour l'évacuation sera effectué, selon toute vraisemblance, sans grande difficulté.

"À ce sujet, le sous-secrétaire d'État Luther fit remarquer que le traitement approfondi du problème rencontrerait des difficultés dans quelques pays, comme les États du nord, et par conséquent, il était recommandé, pour le moment, de laisser ces pays en suspens.

"Si l'on considère le nombre restreint de Juifs concernés, cette mise en suspens ne représente pas un obstacle important.

"Par contre, le Ministère ne prévoit pas de grandes difficultés pour le sud-est de l'Europe."





> Or, il ne fut jamais complètement résolu. Partout où de
> tels gouvernement demeurèrent (Finlande, Bulgarie,
> Italie, Danemark, Croatie, France, Hongrie) des Juifs
> survécurent.

Partout où les gouvernements collaborent, des Juifs meurent.

L'Italie relève d'une situation particulière, car la "Solution finale" n'y est pratiquée qu'à partir de l'automne 1943, après l'effondrement du fascisme. Les Allemands doivent y compter avec la présence du Pape et d'une population qui vient en aide aux Juifs, sachant que l'administration fasciste ne brille pas par son efficacité.

En Hongrie, le gouvernement collabore à l'extermination au printemps 1944, et ce n'est lorsqu'il fait machine arrière, en juillet, que l'extermination s'interrompt, après que plus de la moitié des Juifs de Hongrie ont été déportés.

La Croatie pratique ses propres massacres antisémites, décimant la communauté juive. Il est absurde de prétendre que la présence du gouvernement local d'Ante Pavelic ait été un facteur favorable aux Juifs, ce d'autant que l'ex-anonyme reconnait d'ailleurs plus bas que les Juifs de Yougoslavie ont été tués en masse - bref, l'ex-anonyme se contredit d'une phrase à l'autre.

La Bulgarie participe en 1943 à la déportation des Juifs des territoires annexés par Sofia, après avoir instauré une législation antisémite dès 1941 et parqué plusieurs milliers de Juifs bulgares dans ses propres camps de concentration. Le refus du gouvernement bulgare de participer à la déportation des Juifs de nationalité bulgare intervient en 1943, et résulte d'une série de facteurs : perception de la défaite allemande (Stalingrad vient d'avoir lieu), protestations de l'opinion publique et de l'Eglise, lesquelles sont relayées par l'opposition parlementaire. Je ne suis pas certain que Sofia aurait émis un tel refus en l'absence de l'un de ses facteurs. Cet exemple n'en illustre pas moins le fait suivant, déjà établi par le cas danois : Vichy aurait pu totalement s'opposer, avec succès, aux déportations, mais n'en a rien fait, au nom de sa propre politique d'antisémitisme et de xénophobie d'Etat, et n'a finalement réduit sa collaboration sur ce point qu'après avoir efficacement contribué à l'arrestation et la déportation de plus de 40.000 Juifs en 1942...





> Partout où ils manquèrent, les Juifs furent tués en
> masse : Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Pologne, pays
> baltes, Ukraine, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie,
> Bielorussie, Russie occidentale, Grèce, Yougoslavie.

Ces régions relèvent de logiques différentes.

Au fait, pour info : la Croatie se situe en ex-Yougoslavie, de même que la Slovaquie se situe en ex-Tchecoslovaquie...




> Le gouvernement de Vichy opposa un refus constant aux
> réquisitions allemandes et vint le moment où ce refus
> manqua de compromettre la rémanence de ce gouvernement.

Foutaises déjà réfutées.





> A la conférence, cruciale, du 2 juillet 42, Knochen fait
> comprendre à Bousquet qu'il y a une limite à ne pas
> dépasser et il lui dit : "Ne craignez-vous pas d'irriter
> notre Führer ?". Saisissant la balle au bond, ce dernier
> répond par la proposition que l'on sait : les Juifs
> étrangers contre la tranquillité des juifs français. Ce
> fut donc le choix de Sophie de Bousquet, entériné par
> Pétain et Laval et qui rend compte des rafles de juillet
> 42 en zone occupée, et de celles du 27 août 42 en zone
> libre.

Foutaises déjà réfutées.




> Ce fut donc pour la communauté juive française une très
> grande chance d'avoir un gouvernement "collaborateur"
> comme celui de Vichy pour gêner le processus de
> destruction, comme ce le fut pour les Juifs bulgares,
> danois ou italiens. En fournissant des délais à la
> communauté juive, celle-ci, mal prévenue de ce qui
> l'attendait par des radios alliées quasi muettes, put
> s'enfuir comme au Danemark ou se cacher comme en France
> et, en particulier, dans des villages comme le Chambon
> sur Lignon.

1) Vichy a collaboré activement aux rafles et aux déportations en 1942.

2) Vichy prévoyait de livrer l'ensemble des Juifs, étrangers d'abord (par xénophobie et par prise en compte de l'opinion publique), français ensuite.

2) Ce n'est qu'à partir des protestations de l'opinion publique française que Vichy s'est montré bien moins enthousiaste dans cette politique, car constatant que ces protestations ne pouvaient être jugulées.

3) Vichy n'en a pas moins poursuivi sa participation aux rafles de Juifs étrangers, là encore au nom de ses impératifs xénophobes (voir ce même article).

4) Vichy n'a mené aucune politique de sauvetage des Juifs de France, lequel sauvetage est le produit d'actions individuelles qui ne doivent rien au régime pétainiste.





> Comprenez-vous maintenant pourquoi Léon Poliakov a pu
> dire que du sort relativement plus clément de la
> communauté juive de France, Vichy fut le facteur
> prépondérant ?

Foutaises déjà réfutées.





> Ce que ni Churchill, ni de Gaulle, ni Roosevelt, ni
> Staline n'avaient fait (prévenir les Juifs)

Foutaises déjà réfutées.





> Vichy le
> fit : il prévint les Juifs.

Foutaises déjà réfutées.

*** / ***

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