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Je persiste et je signe de Jean le mardi 02 février 2010 à 14h51

Le message de Pétain du 17 juin s'adresse aux Français et ce n'est pas un ordre aux soldats!
De plus, trés peu de ceux-ci, qui sont en pleins combats, ne l'entendent. C'est en arrivant aux abords de certaines villes qu'ils apprennent la nouvelle de la bouche de certains édiles qui en profitent pour "démilitariser" leurs communes afin de leur éviter les dégats de possibles batailles.
L'ordre de cessez le feu n'est suivi (par toutes les armées du monde) que s'il provient du "Com'chef" des armées. Se référer à 1918. Or Weygand, dès 13 heures, a transmis l'ordre de poursuite des hostilités aux différents chefs des armées (Marine, aviation, terre)
Il est bien précisé dans cette allocution aux Français, qu'une demande de conditions d'armistice a été demandée, ce qui signifie que tant que ces conditions n'ont pas été acceptées, on doit continuer à se battre. Ensuite, on entre en négociations et on discute. Les combats sont suspendus.
Pétain enverra Louis Rougier à Churchill pour lui expliquer en détail ce qu'il en est, le Premier ministre étant harcelé par De Gaulle qui lui raconte n'importe quoi puisqu'il ne sait rien des négociations et de l'armistice conclu entre les Français (gouvernement légal) et les Allemands.
En France, il est tout à fait absurde de penser que le 17 juin, la défaite n'est "pas consommée" ! Entre la Loire, la vallée du Rhône, les Pyrénées et la Méditerranée, quelle armée française peut encore résister ?

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