le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : flagrant délit ! de françois delpla le vendredi 29 janvier 2010 à 11h12Ceci s'applique aussi et jusque dans les détails à Loustaunau-Lacau : Résistance, réseau Alliance, Buchenwald, trente kilos en moins, affection pulmonaire, représentant national après la guerre, mort prématurée des suites la déportation...
Or, lisez donc sa déposition comme témoin au procès Pétain.
"Je ne dois rien au Maréchal Pétain, mais cela ne m'empêche pas d'être écoeuré par le spectacle de ceux qui, dans cette salle, essaient de refiler à un vieillard presque centenaire l'ardoise de toutes leurs erreur".
Apparemment, vous faites partie de ces derniers.
L'auteur de cette tirade s'ingénie à n'analyser les événements de l'Occupation qu'à travers le comportement et les propos de ceux qui en causent après coup, des procès 1945 jusqu'au présent débat.
Mais dans le fond, à part la ridicule conclusion hagiographique, un assez grand accord règne sur le peu qui est dit de Vichy. Un régime fantoche, sacrifiant délibérément les Juifs étrangers, s'efforçant de maîtriser une situation qui lui échappait : du moment que Michel contresigne cela, toutes les considérations sur l'après-guerre et le traitement infligé au grand vieillard puis à sa mémoire deviennent très relatives.
J'en conclus pour ma part que l'armistice était un piège mortel, rendant, après la plus lourde défaite de son histoire, un pays complètement à la merci de son pire ennemi et de celui et du genre humain, alors que tout n'était pas perdu. Michel s'obstine à dire que c'était une bonne chose : libre à lui de sombrer dans l'illogisme. *** / *** |