le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Lisez Klarsfeld de Boisbouvier le lundi 11 janvier 2010 à 20h06Si vous lisiez ou relisiez Vichy-Auschwitz de Serge Klarsfeld, Nicolas Bernard, vous mesureriez l'étendue de vos erreurs.
Concernant par exemple les arrestations de Juifs en 1941 et la déportation de mars 42, vous y verriez très clairement que tout s'est passé en dehors de Vichy, entre Allemands mais avec la participation obligée de la police française de zone occupée.
Je vous conseille plus spécialement, page 46, à propos de la déportation du 27 mars 42, la première d'une longue série. Je cite:
"aucune proposition n'est soumise à Vichy au sujet de la déportation de ces 5000 Juifs. On ne trouve, en effet, aucune trace de consultation des Autorités françaises par les Autorités allemandes. Sans doute pareille démarche a-t-elle été jugée inutile parce que dangereuse en cas de réticences ou de refus. Dannecker a préféré aller de l'avant et son audace a été justifiée, car on ne trouve pas non plus aucune trace d'une quelconque protestation à l'échelon gouvernemental français contre la déportation des 6000 Juifs, parmi lesquels se trouvaient portant environ 1200 à 1300 Français."
De fait, les protestations n'ont donc pas eu lieu mais Vichy pouvait-il raisonnablement espérer faire revenir des Juifs dont il avait été mis dans l'impossibilité d'empêcher le départ, faute d'en avoir été prévenu ?
C'est donc toute votre prétendue réfutation qui s'effondre : la police française de zone occupée ne pouvait qu'obéir à l'occupant allemand comme le font d'ailleurs celles de tous les pays occupés du monde. Elles obéissent au-to-ma-ti-que-ment à la puissance occupante et tout ce que la puissance occupée peut espérer c'est d'obtenir de cette puissance occupante qu'elle renonce à sa prérogative. C'est là qu'intervient le "miracle Bousquet" et sa suite, le sauvetage massif des Juifs de France.
Au sujet de celui-ci je regrette que son procès n'ait pas eu lieu et que ses avocats n'aient pas attaqué reconventionnellement le Ministère public sur le fondement de l'artice 122-2 du Code Pénal. Il stipule : "N'est pas responsable d'un crime la personne qui a agi sous la contrainte d'une force à laquelle elle n'a pu se soustraire". *** / *** |