le Glossaire de Francis a trouvé : - | (1899-1944) Normalien, Pucheu opta pour le journalisme économique. En 1926, il devint directeur des ventes du Comptoir sidérurgique de France pour ensuite occuper plusieurs fonctions d'administrateur de sociétés au sein du groupe financier Worms. Croix-de-Feu jusqu'en février 1931, il adhère au PPF de Doriot jusqu'en 1939. Durant la guerre, il occupe successivement les postes de Secrétaire d'Etat à la Production industrielle, puis Secrétaire d'Etat de l'Intérieur et enfin ministre de l'Intérieur jusqu'au retour de Laval le 18 avril 1942. En disgrâce, Pucheu rejoint le Maroc le 9 mai 1943. Malgré un sauf-conduit de Giraud, il sera placé en résidence surveillée. Tenu responsable notamment de la désignation des otages fusillés le 22 octobre 1941 à Châteaubriant, il sera condamné à mort le 11 mars 1944 par le tribunal militaire d'Alger et exécuté le 20. Biographie de Pierre Pucheu
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
PCF - Parti Communiste Français |
SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
|
Dans ce texte : Les bonnes questions de René CLAUDE le mercredi 06 janvier 2010 à 12h02Voici la liste des questions auxquelles les deux chercheurs ont voulu apporter des réponses précises en remontant aux sources disponibles (ouvertes):
Guy Môquet peut-il être qualifié de "résistant" ? Peut-il être crédité d'une action de résistance ou d'un fait résistant ? Si oui, quels sont ces actes de résistance ? En particulier, quels sont les contenus des tracts de L'Humanité clandestine et de L'Avant-Garde qu'il distribuait dans son groupe des jeunesses communistes (JC) du 17e arrondissement et qui sont à l'origine de son arrestation par la police française ?
Là encore, on verra que les dates sont importantes, cruciales même, et qu'on ne peut pas réécrire les faits et les paroles des responsables du PCF avant le 21/22 juin '41.
Berlière et Liaigre ont ensuite inscrit dans la liste de questions:
Dans quelles conditions précisément fut-il arrêté le 13 octobre 1940 ? A-t-il été "spécialement" passé à tabac, torturé "une nuit entière" ou même "pendant des mois" comme le prétendent un certain nombre d'auteurs ou la vitrine commémorative "Hommage à Guy Môquet" de la station de métro qui porte son nom ?
Et encore:
La fusillade par les Allemands, en octobre 1941, de militants communistes dont certains avaient été arrêtés fin 1939, permet-elle d'affirmer l'engagement précoce du PCF dans la lutte patriotique ? Quelles furent - les attitudes (?) - du parti communiste français face à la guerre contre l'Allemagne nazie à l'automne-hiver 1939 ? Au printemps, puis à l'été-automne 1940 ?
Si la direction du Parti a eu une attitude "ambigüe" notamment en se félicitant de la défaite française et en ouvrant des négociations avec l'occupant pour la reparution de L'Humanité, des cadres régionaux comme Tillon, Havez, Gingouin ont-ils vraiment appelé dès juin/juillet 1940 à la lutte patriotique ou antifasciste comme certains l'avancent en faisant leur une théorie dite de "la double ligne" qu'il convient de passer, elle aussi, au filtre de la critique historique ?
Le choix des otages du camp de Choisel, fusillés le 22 octobre 1941, fut-il le fait des Allemands ou de Pucheu, le minisitre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy ? Guy Môquet fut-il réellement désigné aux bourreaux par Pucheu ?
Les 27 furent-ils fusillés par des SS comme le montre, non sans complaisance, le vidéoclip - La Lettre - produit à l'occasion du 22 octobre 2007 ?
(...)
Au risque de "désenchanter le réel", allons donc voir de près ce que furent ces temps et ces événements dont on nous a trop longtemps donné à voir la vision officielle et sacrée.
(Pages 13 à 15)
Lisez ce livre.
Bien cordialement.
RC *** / *** |