le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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GB - Groupe de bombardement - France 1940 |
Dans ce texte : Ne soyez pas ingrat de Boisbouvier le mardi 29 décembre 2009 à 02h04Calmez-vous, cher ami ! Je vais me répéter en effet... puisque vous m'y obligez.
Raymond Aron et tous les historiens les plus sérieux sur la question, (lisez par exemple: "Les chambres à gaz, secret d'Etat" de Kogon, Langbein et Rückerl), le témoignage de Knochen à son procès, celui de Henri Amouroux au procès Papon, celui de Gérard Riegner, secrétaire général du WJC à Genève...tous vous le diront comme moi : l'extermination elle-même, le génocide industriel dans des camps créés à cet effet étaient inconnus à l'époque. Ils furent révélés par la victoire d'avril 45, et pourtant Auschwitz avait été libéré dès janvier.
Sinon, vous pensez bien que les grands leaders politiques en eussent fait état sur leurs ondes respectives et n'auraient pas laissé un tel évènement passer inaperçu.
Quant à ce qu'on savait à Vichy, tout dépend de la date. En 1942, au moment des discussions entre Bousquet et Oberg-Knochen on ne connaissait que les déportations et non les massacres, tandis qu'ensuite on eut vent des massacres mais pas des camps d'extermination proprement dit. Or, les massacres n'étaient pas une nouveauté absolue puisque pour ce qui concerne l'Europe, les soviétiques avaient, comme on dit, "commencé" et que des "Oradour" leur faisaient concurrence un peu partout.
Amouroux a dit très finement au procès Papon : "Ne laissons pas notre savoir d'aujourd'hui occulter notre ignorance d'hier".
Une information importante demande des détails très précis pour être crue, surtout en temps de guerre où les bobards sont monnaie courante.
Mais, de toute façon, en admettant même qu'on savait tout à Vichy aussi bien qu'aujourd'hui, que pouvait faire de plus ce pauvre gouvernement fantoche de Laval que ce qu'il a fait, c'est à dire "ralentir le processus de destruction" et ""se replier sur une seconde ligne de défense quand ce processus s'accéléra" pour reprendre les expressions de Hilberg.
Le fait que nous ayons perdu la guerre n'a pas pu vous échapper complètement.
Je n'ignore pas l'affaire des brassards commandés par le préfet Châtel qui semble vous avoir marqué à vie, mais, d'une part Vichy n'y est pour rien, et c'est aussi un fait reconnu que le port de l'étoile jaune ne fut pas imposé en zone sud car le Maréchal avait dit : "Moi vivant, jamais !" de sorte que les allemands n'osèrent pas insister.
Et l'armistice, est-ce qu'il n'a pas arrêté la progression allemande vers le sud de la France et vers l'Afrique, donnant à la G.B le temps nécessaire pour s'armer ?
Sans lui les Juifs d'AFN "y seraient passés" aussi, et ce n'est ^pas 250 000 Juifs que vichy n'aurait pu sauver mais 600 000 !
Ne soyez pas ingrat ! *** / *** |