le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ensemble des documents historiques concernant une période donnée.
(Merci Laurent PP)
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- | La recherche, l'établissement et l'analyse en vue d'une synthèse critique de "toutes" les lectures historiennes d'un événement ou d'une période. (Vichy, Indochine, Algérie...)
(Merci René)
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Waffen SS - Allemagne nazie |
- | Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Eliminons les repetitions whermachtienne... de Daniel Laurent le samedi 26 décembre 2009 à 11h15"Qui peut croire que l'obéissance du corps des officiers de la Wehrmacht aurait été la même après de telles révélations ?"
Ne les comptons plus, essayons de les eliminer pour la suite.
La Wehrmacht savait et vous tentez de donner la, Boisbouvier, dans la vieille légende de la Wehrmacht propre, la «saubere Wehrmacht», montée de toute pièce après la guerre et dans le cadre de la guerre froide, notamment au travers du «manifeste de Himmerod» dans lequel des anciens officiers de la Wehrmacht mettent le marché sur la table : Si les Occidentaux veulent que la nouvelle Bundeswehr bénéficie de l’apport des seuls soldats occidentaux ayant l’expérience de la guerre contre l’Armée Rouge, à savoir eux-mêmes, il va falloir passer un sacré coup d’éponge, ce qui fut fait par Adenauer avec la bénédiction de Eisenhower.
Cette légende a été réfutée sans appel par de nombreux historiens, je vous en cite quelques-uns :
Jean-Luc LELEU, La Waffen-SS, Perrin, 2007.
Raul HILBERG, La destruction des Juifs d’Europe, Gallimard, 2006
François DELPLA, Nuremberg face à l'histoire, L’Archipel, 2006 et Hitler, Grasset, 1999.
Omer BARTOV, l’Armée d'Hitler, Hachette Littératures, 1999.
Antony BEEVOR, Stalingrad, de Fallois, 1999.
Jacques DELARUE, «Histoire de la Gestapo», Fayard, 1968
Pour vous simplifier la vie, je vous en propose deux synthèses de vulgarisation la :
Ce premier pas accompli, si vous ne vous rendez toujours pas aux évidences, il vous faudra lire la suite :
Occupation et répression militaire allemande, 1939-1945, la politique de « maintien de l’ordre en Europe occupée, ouvrage collectif dirige par Gaël Eismann et Stefan Martens, Éditions Autrement, 2007. Des historiens allemands, comme Jochen Bohler, Dieter Pohl, Steffen Prauser et d’autres, participent à ce démontage de vieilles légendes nauséabondes.
Puis, question de porter le coup de grâce à des mensonges qui pourtant ne devraient plus en avoir besoin, voir Wolfram Wette, Les crimes de la Wehrmacht, Perrin, 2009.
Non seulement la Wehrmacht dans son ensemble savait parfaitement de quoi il en retournait quand à la Solution finale, mais elle y a participe de manière active et enthousiaste notamment sur le Front de l’Est. Cela se sait, surtout depuis une décennie environ, voir à ce sujet Édouard Husson qui fut l’un des premiers auteurs français à apercevoir le tournant que prenait l’historiographie allemande, Comprendre Hitler et la Shoah : Les historiens de la République fédérale d’Allemagne et l’identité allemande depuis 1949, PUF, 2000
Ce « retard » dans les avancées de l’historiographie est caractéristique, Boisbouvier, de votre façon de travailler. Malgré vos tentatives de citations d’auteurs plus récents, comme Poliakov mais vous n’avez pas la dernière version, typique, vos arguments me semblent tous sortis de livres comme Montoire, Verdun diplomatique (Louis-Dominique Girard, Bonne, 1948) ou La chronique de Vichy (Maurice Martin du Gard, Flammarion, 1948). Cela explique sans doute pourquoi certains lecteurs de LdG trouvent que vos textes sentent la poussière, le rance et la répétition ad nauseam. *** / *** |