le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ensemble des documents historiques concernant une période donnée.
(Merci Laurent PP)
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- | La recherche, l'établissement et l'analyse en vue d'une synthèse critique de "toutes" les lectures historiennes d'un événement ou d'une période. (Vichy, Indochine, Algérie...)
(Merci René)
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Et bien definissons ! de Daniel Laurent le dimanche 20 décembre 2009 à 10h11Tu as quelques coups de retard quant à l’évolution de l’historiographie contemporaine, Jean.
Le terme négationniste est réservé aux falsificateurs [1] qui tentent de démontrer, avec les méthodes que l’on connait si on dispose de Google, que le judéocide en général et les chambres à gaz en particulier n’ont jamais existé [2]. Pour les autres crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, et leur négation, d’autres termes sont à trouver, comme par exemple pour ceux qui nous disent, en 2009 et avec aplomb, que Katyn a été mis sur le dos des Allemands pendant le procès de Nuremberg alors que c’est justement le contraire qui c’est passé, les volumineuses archives du procès le montrant clairement ainsi, d’ailleurs, que le suicide du procureur soviétique qui avait mal joue son coup à ce niveau (coup juridique et coup de pistolet, paix à son âme). Pour ceux-là, j’utilise personnellement le terme de «comique troupier», mais ce n’est guère scientifique et il faudrait effectivement trouver mieux.
Au sujet du terme révisionniste, il n’a plus guère cours aujourd’hui dans le sens que tu définis. En effet, tous les historiens professionnels ne font que ca, écrire à partir de nouvelles archives, de nouveaux témoignages, et par conséquent ce qu’ils publient est automatiquement une révision de ce que leurs prédécesseurs ont écrit sur le sujet concerné. Les plus dynamiques «révisent » même leurs propres analyses et je suis avec intérêt l’évolution de ce que François Delpla, par exemple, dit au sujet d’Hermann Goering entre son Hitler de 1999 et aujourd’hui. Un historien non « révisionniste » ne ferait donc que produire des synthèses de ce qui a déjà été dit et n’est plus un historien mais un vulgarisateur [3], ce qui est d’autant plus honorable que c’est exactement ce que je fais ici et la…
Tiens, pour faire pro, je te mets des notes :
[1] Comme l’explique Madame Igounet sur le site du Nouvel Observateur, que tu n’as pas lu malgré le lien donné par Francis, mais c’est ca le problème avec LdG, si on ne lit pas les liens proposés, on a l’air, au mieux, d’un ignare en répondant. C’est épuisant, surtout avec Nicolas Bernard, mais comme disait mon grand-père : « T’as beau regarder la couverture du livre, si tu ne l’ouvres pas, tu ne sauras jamais ce qu’il y a dedans ».
[2] et, accessoirement, de prouver que les fours crématoires, en particulier à Orange, avaient des problèmes de rendement dus au fait qu’il fallait en 1942 en Pologne laisser longuement refroidir les produits ignifuges modernes installés dans les fours provençaux en 2000, c’est pourtant simple à comprendre.
[3] Ne sont pas inclus dans l’honorable terme vulgarisateur ceux qui se classent tous seuls et sans le vouloir dans la catégorie des rabâcheurs en citant quarante-douze mille fois sur nonante-six foras, exemple pris totalement au hasard, une phrase de Monsieur Poliakov que ce dernier a « révisé » depuis belle lurette. *** / *** |