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Dans ce texte :

L'illettrisme, ce fléau (IV) de Nicolas Bernard le jeudi 17 décembre 2009 à 15h49

Ou comment, comme je le disais, une simple date évoquée dans un long article offre à l'ex-anonyme l'occasion de s'enfoncer dans le ridicule...




> Comme si il était vraisemblable que Vichy dusse
> obligatoirement savoir en juillet 42 ce que Aron (et
> beaucoup d'autres comme Robert Badinter..) ignorait
> encore en avril 45 !
> Gêné par cette incongruité et cette invraisemblance, vous
> avez cherché à prétendre que c'est en 1942 et non en 1945
> que Aron dit avoir ignoré l'extermination.
> Malheureusement pour vous, je vous ai décelé.
> Tant pis pour vous !

Je rappelle qu'après avoir prétendu que j'aurais daté de 1942 un témoignage énoncé par Raymond Aron en 1983, ce qui était faux (voir mon article initial), comme l'ont d'ailleurs fait remarquer deux contributeurs (ici et là), ainsi que moi-même, et après avoir été pris la main dans le sac pour votre grossière erreur de lecture (une de plus), vous avez modifié les termes de votre accusation et m'avez reproché de n'avoir pas évoqué la situation de 1943-1945.

A quoi j'ai rappelé qu'il était question de la perception du génocide juif en 1942, et que c'est à propos de ce thème que l'anonyme a produit cette citation, et que le refus de Raymond Aron d'admettre la réalité des chambres à gaz jusqu'en 1945 vaut évidemment pour la période 1942-1945. Bref, si Raymond Aron déclare n'avoir pas pu imaginer/concevoir/appréhender l'extermination des Juifs jusqu'en 1945, c'est qu'il en était tout aussi incapable en 1942, et c'est précisément ce qui compte puisque tel était le sujet de l'échange (qui avait les moyens de savoir quoi, en 1942).

Et voilà que l'ex-anonyme prétend que j'aurais manipulé le témoignage de Raymond Aron : "Comme si il était vraisemblable que Vichy dusse obligatoirement savoir en juillet 42 ce que Aron (et beaucoup d'autres comme Robert Badinter..) ignorait encore en avril 45 ! Gêné par cette incongruité et cette invraisemblance, vous avez cherché à prétendre que c'est en 1942 et non en 1945 que Aron dit avoir ignoré l'extermination."

Le problème, pour l'ex-anonyme, est que l'affirmation de Raymond Aron vaut pour 1945 et évidemment pour 1942, puisque comme le lui a fait remarquer Jacques Ghémard, ce que Raymond Aron ignore jusqu'en 1945, il ne peut que l'ignorer en 1942.

Et comme je l'ai rappelé, il n'est pas pertinent de comparer l'attitude de Raymond Aron et celle d'un gouvernement français impliqué dans les déportations, au regard des informations circulant sur le sort des déportés.

En d'autres termes, non seulement l'ex-anonyme a commis une grave erreur de lecture, mais s'efforce de le faire oublier en déformant le sens de mes articles. Pas de surprise.

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