le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : tu n'es pas idiot, sais-tu ? de françois delpla le lundi 14 décembre 2009 à 06h59Comme si l'on pouvait savoir si l'Angleterre ne ferait pas la paix avec Hitler !
Comme si l'on savait d'avance que Hitler attaquerait l'URSS, son alliée, en 1941, un an après, jour pour jour !
Et que le Japon attaquerait l'Amérique cinq mois plus tard !
Ou qu'un progrès décisif dans les techniques d'armement (la bombe A, par exemple) ne rendrait pas Hitler invincible !
A-t-on le droit de reprocher à un dirigeant politique de n'avoir pas le don d'Adèle ?
Ou bien, au contraire, l'honneur de l'historien ne consiste-t-il pas à situer la décision politique dans le hic et nunc avant d'en effectuer l'évaluation ?
A part la grave confusion, idéologiquement intéressée, entre pacte germano-soviétique et alliance (comme si Staline avait trouvé quelque sujet de joie dans la victoire hitlérienne sur la France), et ton reproche, qui se trompe d'adresse, de ne pas tenir compte des enjeux, informations, et appréhensions de juin 40, je trouve que tu poses fort bien les problèmes. Tu m'apportes un renfort appréciable pour faire admettre ce que je clame depuis 1992 dans un relatif désert : le désespoir de juin 40 devant les succès allemands est à la fois profond et quasi-universel. En d'autres termes, Churchill et de Gaulle sont à la fois lucides et frappadingues, et il n'y a aucun déshonneur à ne pas partager leurs paris.
Mais il y a peut-être de la bêtise, du moins chez les Français. Quant à l'honneur, il pourrait être utile d'en demander la recette à un spécialiste, valeur sûre de la culture française, j'ai nommé Pierre Corneille :
Que vouliez-vous qu'il fît contre trois ? -Qu'il mourût
Ou qu'un beau désespoir alors le secourût.
N'eût-il que d'un moment reculé sa défaite
Rome eût été du moins un peu plus tard sujette.
L'Angleterre, précisément, a beaucoup à perdre en continuant la guerre, et d'ailleurs va le perdre, l'Amérique ne lui faisant aucun cadeau aux Indes et ailleurs. Mais la France ? Elle n'a peut-être pas beaucoup à espérer côté anglais mais rien n'est sûr, tandis que côté allemand tout est joué : si l'armistice anglais suit de près le français, Hitler a les mains libres pour l'écraser définitivement et il est absolument certain qu'il ne va pas s'en priver.
Tous ces sauvetages que tu nous détailles, souvent à tort mais pas toujours (et en ne te demandant jamais ce que Hitler attendait et calculait, ni ce à quoi il tenait), découlent du fait que Churchill a espéré contre toute espérance. Tes grands héros, non seulement ont tourné absurdement le dos à l'espérance, et n'ont rien trouvé de mieux à faire que de se jeter aux pieds du bourreau en l'implorant, mais ont ce faisant savonné la planche à Churchill et compliqué énormément sa tâche. Avec un peu plus de réussite, il l'auraient fait tomber et ces grands patriotes auraient tout simplement rayé leur pays de la carte. *** / *** |