le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
-
La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
-
Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
|
Malraux (André) - Ecrivain |
- | (1901-1976) Etudiant à l'Ecole de langues orientales, Malraux se passionne pour la littérature et l'archéologie. Son départ pour l'Extrême-Orient, en 1923, marque le début de ses engagements: expéditions archéologiques mais aussi luttes révolutionnaires, engagement politique en Indochine et en Chine. De retour en Europe, en 1927, Malraux publie "Les Conquérants", récit de la grève générale de Canton. "La Condition humaine" (prix Goncourt 1933) relate le soulèvement communiste de Chang-Hai en 1929. En 1936, l'écrivain s'engage dans les Brigades internationales qui inspireront son livre "L'Espoir" qui évoque différents épisodes de la guerre d'Espagne.
Fait prisonnier en 1940, Malraux s'évade et rejoint la Résistance où, sous le pseudonyme de Colonel Berger, il dirige les maquis de Corrèze et les organise en "Brigade Alsace-Lorraine".
A la Libération, il sera nommé ministre de l'Information jusqu'au départ du général de Gaulle. Déçu par la politique, il y reviendra en 1958. Chantre du gaullisme, secrétaire général du RPF, ministre d'Etat chargé des Affaires culturelles après le retour du général de Gaulle, Malraux renoncera définitivement à toute activité politique après le départ du général de Gaulle en 1969.
Compagnon de la Libération - Biographie : 
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : Le cas Drieu... de René CLAUDE le dimanche 11 mai 2003 à 19h29
Bonsoir,
On quitterait trop le sujet des "Editions de Minuit" avec Pierre Drieu (La Rochelle), mais il faudra un jour ouvrir le débat sur cet homme complexe et compliqué qui parvint à rester en bons termes malgré les rigueurs, les crimes commis durant l'Occupation et sa prose navrante, et cela jusqu'à son suicide, avec la plupart de ses amis écrivains d'avant-guerre.
Il y eut des passerelles discrètes, voire secrètes entre Paulhan et Drieu, Drieu et Malraux, etc...
Durant les années 20 et 30, Drieu avait fréquenté les milieux d'avant-garde (le groupe surréaliste, par exemple, où Aragon devint son meilleur ami avant de se brouiller peu avant la guerre). Des amitiés s'y nouèrent que les positions politiques les plus radicals ne purent abîmer.
Il y eut une sorte de fraternité littéraire, une connivence improbable entre celui qui fit le choix de la collaboration culturelle et politique totale avec le nazisme en France et des auteurs qui animèrent la résistance littéraire et politique. (Dominique Dessanti avoua une tendresse blessée pour Drieu qu'elle croisait parfois durant les années noires alors qu'elle attendait un contact avec son réseau...)
Drieu reste un "cas" dans l'histoire des lettres du XXe siècle : j'en viens parfois à penser qu'il choisit volontairement des positions détestables comme on opte pour un moyen de se suicider socialement et artistiquement ...
A suivre sur un débat spécifiquement consacré à Drieu.
Un autre de ces écrivains "maudits" qu'on aime détester ou... qu'on déteste aimer. (Avec la bonne bio que lui consacrèrent Grover et Andreu, par exemple.)
Cordialement,
René Claude *** / *** |