La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Au risque de me répéter... de M. B. le dimanche 06 décembre 2009 à 21h41Une chose est pourtant claire : dès que Laval prend les rênes du Quai d'Orsay, l'inflexion de la politique étrangère de la France est sensible : il cherche à ménager une Allemagne contrariée par les initiatives françaises et à limiter l'engagement de Paris aux côtés de l'URSS ; ce que confirment les contemporains du moment (Léon Noël ou encore Litvinov qui s'inquiète des lenteurs françaises).
D'ailleurs, si à partir de mars 1935 - après un temps-mort relatif - de difficiles négociations sont relancées avec Potemkine (au cours desquelles le caractère automatique de l'assistance mutuelle est remis en cause), c'est bien à la suite de la décision allemande de rétablir le service militaire qui appelait une réaction - aussi modeste soit-elle - à ce qui est apparu aux yeux de l'opinion comme une provocation.
>Reste à lui donner un prolongement militaire et tout le monde sait que c'est délicat [...] en raison de la nécessité d'une entente avec la Pologne, elle-même alors très proche de Berlin.
Mais c'est justement en grande partie parce qu'une entente avec la Pologne s'était avérée impossible à négocier à l'été 1934 qu'avait été finalement abandonné le pacte oriental et lui avait été préférée l'alliance directe avec Moscou...
Et c'est bien l'absence de toute convention militaire - lacune étrange pour un traité d'assistance mutuelle - qui finit d'achever la crédibilité de l'engagement ; ce dont tout le monde est très conscient.
Présenter Laval comme le partisan d'un ferme endiguement de l'Allemagne au milieu des années trente me semble surprenant et tout à fait contraire à la réalité de ses initiatives politiques. Je le crois plutôt proche des conceptions britanniques, c'est-à-dire partisan d'un dialogue franc avec l'Allemagne. Il apparaît également décidé à faire un pas résolu en direction de Rome pour se prémunir éventuellement de Berlin. Mais il est surtout peu intéressé par les alliances orientales de la France qu'il méconnaît. *** / *** |
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