La description du sujet
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§:c ( | | le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : Chronologie ? de M. B. le dimanche 06 décembre 2009 à 16h17>l'interruption de ses efforts dans cette direction est induite par le pacte naval anglo-allemand du 18 juin 1935
Je rappelle que le pacte franco-soviétique est signé en mai 1935, c'est-à-dire avant le pacte naval anglo-allemand (négocié lui dans le plus grand secret entre Londres et Berlin). Les "efforts" du ministre n'ont donc en rien été ruinés : ils étaient déjà derrière lui...
Dès décembre 1934, au Sénat, Laval s'éloigne déjà de la ligne définie par son prédécesseur en évoquant la nécessité de renouer le dialogue avec Berlin.
Léon Noël lui-même explique dans Les illusions de Stresa. L'Italie abandonnée à Hitler que Laval souhaitait le retour de la Sarre au Reich. Celle-ci, intervenant en janvier 1935, fut d'ailleurs l'occasion pour Hitler de signifier publiquement qu'il n'avait désormais plus aucune revendication territoriale vis-à-vis de la France : c'était là un beau succès pour le ministre.
Et si Laval signe effectivement le pacte franco-soviétique en mai c'est surtout parce que le cabinet Doumergue ne tient que grâce à l'appui des radicaux qui y tiennent particulièrement...
Dans ce contexte, la politique étrangère de Laval me semble au contraire très cohérente : aboutir à un accord avec l'URSS (nécessaire pour des questions de politique intérieure) mais sans se brouiller avec Berlin et préférer aux alliances lointaines de l'est européen une entente directe avec les voisins immédiats de la France.
Comme d'autres, Laval s'est laissé piégé par Hitler dont les ambitions ont été systématiquement sous-évaluées. *** / *** |
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