le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Vision partielle et partiale de Hervé S le dimanche 06 décembre 2009 à 11h54Bonjour,
Vous présentez les choses d'une façon très partiale et ce n'est pas cela, faire de l'histoire. Je crains que nous n'avancions pas si vous adopter a priori ce point de vue "politicien".
Qu'une partie de la gauche ait été pacifiste après la première mondiale, c'est un fait. Mais de quelle gauche parlons-nous ? De celle qui s'est jointe à l'Union sacrée en 1914 ou d'une extrême-gauche née elle-même en réaction au premier conflit mondial ?
Que le Front populaire soit responsable de la défaite de 1940 est un mensonge : le fiasco du procès de Riom et l'historiographie d'après-guerre l'ont l'un et l'autre démontré.
Quant à une certaine droite et extrême-droite française, la recherche a bien montré qu'elle aussi a fait montre d'un certain pacifisme, tant par sympathie pour le régime d'outre-Rhin que par refus d'une nouvelle hécatombe mondiale. Avez-vous oublié les positions de Laval, pacifiste convaincu, ou celles exposées dans l'article "Mourir pour Dantzig" de Marcel Déat en mai 1939 ? L'Action française elle-même n'a pas été épargnée.
En somme, le pacifisme transcende l'ensemble des partis et du jeu politique. Mais à mon sens, la faiblesse des institutions, la force dans l'opinion des associations d'anciens combattants (pas toutes à gauche, loin de là) et surtout l'alignement sur la politique étrangère de la Grande-Bretagne font jeu égal avec la question pacifiste en France pour expliquer les abandons successifs face à l'Allemagne.
Je vous invite à lire le très bon livre d'Y. Santamaria, Le pacifisme, une passion française chez Armand Colin. *** / *** |