La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | (1891-1972) Issu d'une famille royaliste, enseignant dans une institution religieuse, catholique intransigeant, mutilé de la Première Guerre mondiale, Xavier Vallat entre en politique en 1919. Il ne cessera d'afficher sa haine du parlementarisme, de la gauche, des étrangers et des juifs. On sait, par exemple, comment il se déchaîna contre Léon Blum en 1936.
En 1940, Pétain le nomme Ministre des Anciens Combattants et le charge d'organiser la Légion française des Combattants créée en août 1940. Le 29 mars 1941 il est nommé à la tête du Commissariat général aux Questions juives. C'est lui qui appliquera le premier Statut des Juifs promulgué en octobre 1940 et préparera le second statut promulgué le 2 juin 1941. Le 6 mai 1942, il cède la place à Louis Darquier de Pellepoix encore plus virulent antisémite que Vallat.
Arrêté à la Libération, il sera condamné à l'indignité nationale et dix ans de prison. A l'issue de sa peine, il dirigera un journal royaliste dans les années 60.
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Dans ce texte : Un épisode peu à l'honneur de Vallat de françois delpla le dimanche 29 novembre 2009 à 06h41
Ayant succédé en juillet 1944 à Philippe Henriot comme speaker politique de la radio de Vichy, il crache sur le cadavre de Georges Mandel.
Il va récidiver en 1947 lors de son procès, en l'accusant de corruption à propos du scandale Stavisky !
"particulièrement bien choisi pour éviter le pire", vraiment ?
La vérité, c'est que les Allemands déportent les Juifs de France à leur gré, quand cela les arrange et en fonction de leurs objectifs : en l'occurrence, il n'y a pas que leur mort, mais aussi le souci de déshonorer la France en la faisant se renier par une participation zélée au massacre et par le fait même que ses autorités provisoires ne se posent pas trop de questions sur ce qui se passe à l'arrivée des convois que leurs gendarmes ont contribué à former.
La survie d'un certain nombre de personnes est à mesurer, non pas en elle-même (ce qui n'a d'importance, vitale certes, que pour les intéressés), mais des objectifs généraux du Reich (qui n'a jamais commis la folie de les perdre de vue au profit du seul judéocide).
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