le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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Dans ce texte : Ollivier a raison... de françois delpla le vendredi 09 octobre 2009 à 14h38... du moins de son point de vue.
Il nous fait une démonstration radicale d'anti-churchillianisme. Et c'est bien son antinazisme qu'il reproche à Winston. Ce qu'il dit du bombardement il le dit aussi dans le présent débat, et avec la même férocité, de la capitulation sans conditions, par exemple lorsqu'il fait un crime à Churchill de n'avoir pas cherché à soutenir la résistance allemande, ce qui aurait pu d'après lui abréger la guerre et diminuer l'étendue des gains soviétiques.
Je crois que le coeur du débat est là et qu'il est bon de le cerner (et je ne m'en laisserai pas détouner par un simple "que ferait-on sans vos recentrages" !).
En historien :
-je constate que, vu de l'extérieur, rien n'était plus difficile, pendant TOUTE la durée du Troisième Reich, que de distinguer un véritable opposant, clandestin et indépendant, d'un membre du SD déguisé en opposant ou d'un opposant sincère sous contrôle de ce même SD. J'y vasouille moi-même aujourd'hui, et encore suis-je parmi les rares à poser systématiquement la question.
-je présume que Churchill avait fini par s'en rendre compte et que ce constat explique en grande partie son refus, lorsqu'il fut au pouvoir et notamment à la fin de la guerre, de spéculer sur un renversement du nazisme par quelque Allemand que ce soit. D'où la capitulation sans condition (une idée providentiellement rooseveltienne, dont il devient un zélateur plus intransigeant, et de loin, que les Américains). D'où sans doute aussi ce qui lui revient dans la férocité des bombardements : pas de mots, des actes, et tant que vous ne les faites pas, voilà tout ce que vous méritez ! *** / *** |