le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Petits comptes macabres de Jacques Ghémard le mercredi 30 avril 2003 à 16h41*** pouvez-vous préciser à partir de combien de marchés bombardés ...***
Je ne me livrerai évidement pas à ce genre de comptabilité, le propre de ma réflexion étant justement de ne pas établir de seuil en delà duquel tout serait blanc et au delà duquel tout serait noir.
Mon objectif n'est pas non plus de discuter de la politique américaine actuelle, ce n'est pas pour cela que ce forum existe et, pour ramener le débat vers le centre de son sujet, je voudrais juste raconter une petite anecdote.
Le terrain de jeu préféré de mon enfance était un talus édifié pour y installer une voie ferrée jamais terminée, mais qui, vue d'une forteresse volante, paraissait en activité. Ce talus était donc creusé comme un gruyère par les cratères des bombes américaines. Ma maison avait échappé de peu à une bombe restée accrochée à la gouttière (j'imagine qu'elle avait un parachute ???) et de l'église du village (Massy), il ne restait que le clocher, cette église étant elle même proche de la ligne de train (la vraie ligne celle là).
Tout ça paraissait à peu près normal à mon oeil de gosse et je n'ai entendu personne se plaindre. On louait bien un peu plus le courage des Anglais qui s'approchaient de plus près pour être plus précis, mais on ne reprochait rien aux Américains qui aurait pu rester chez eux et nous laisser aux mains des nazis et de la DICTATURE DE PETAIN.
Aussi quand j'entends aujourd'hui "On ne bombarde pas un pays pour le libérer", je me demande anxieusement ce qu'auraient dit ces mêmes personnes en 1944.
Pour en revenir à ta question du début, je répondrais donc qu'en certaines circonstances, 50 000 morts par bombardement, c'est tout à fait acceptable et que je me garderai bien d'idées préconçues (aussi généreuses soient elles) pour établir un jugement définitif sur tout un peuple.
Amicalement
Jacques *** / *** |