le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Encore la main dans le sac ! de Auteur anonymé le mardi 06 octobre 2009 à 15h42Je reviens sur l'une des accusations les plus graves de Bernard qui écrit :
"Mais vous avez fait plus fort. Vous avez en effet affirmé que le seul objectif des raids alliés était de... tuer des civils allemands, alors qu'il s'agissait surtout d'anéantir leur industrie, et de porter atteinte à leur moral par des bombardements de terreur. Ce qui vous a amené à assimiler lesdits raids à l'extermination du ghetto de Varsovie..."
Rien que ça !
Peut-on à ce point être de mauvaise foi ?
J'ai écrit que le but des raids aériens sur les villes allemandes étaient de provoquer un effondrement du moral de la population allemande et que la manière utilisée pour ce faire était de tuer un nombre aussi important que possible de civils allemands. Je n'ai évidemment pas comparé ces raids à l'extermination des Juifs ni affirmé que ceux-ci étaient "génocidaires" (ce qui serait débile !)
La preuve, j'ai écrit :
"Il n'est pas question de volonté exterminatoire de la part des occidentaux. Ceux-ci ne tuent pas le plus grand nombre possible d'Allemands pour éteindre à tout jamais la race germanique. Ils choisissent de tuer des civils allemands en pensant que cela leur permettra de l'emporter. Ce qui est non seulement criminel mais aussi tout à fait contre-productif puisque cette terreur ne fait que souder la population allemande autour de ses chefs."
(vendredi 29 février 2008 à 20h34)
Puis :
"Ils n'étaient certes pas génocidaires mais témoignaient à coup sûr d'une volonté homicide à l'égard des populations ennemies. Il faut particulièrement mal connaître le sujet pour affirmer l'inverse. Les méthodes employées, les moyens mis en oeuvre, le choix des cibles, les déclarations des responsables : tout démontre une volonté des occidentaux de frapper la population allemande. Dresde n'en est qu'une illustration. Illustration parlante en raison du nombre des victimes (40 000 selon le si peu rigoureux Friedrich). C'est tellement évident qu'à maintes reprises, les bombardiers anglo-américains s'en prennent exclusivement aux centres des villes visées et ignorent délibérément les objectifs militaires ou industriels situés à la périphérie."
(samedi 01 mars 2008 à 17h50)
Et encore :
"Vous faisiez la même erreur à propos des raids alliés en me faisant dire, qu'en j'écrivais que ceux-ci visaient la population civile, que ces raids obéissaient à un projet "génocidaire". Il n'était bien évidemment pas question de tuer des allemands pour exterminer la race germanique mais pour gagner la guerre en spéculant sur un effondrement du moral de la population ennemie.
Si vous êtes incapable de saisir la nuance, je ne peux rien pour vous" concluais-je alors. Je suis dans l'obligation, une nouvelle fois, de vous adresser la même remarque."
(jeudi 20 mars 2008 à 22h22)
Non seulement, Bernard me fait dire ce que je n'ai pas dit mais encore, il revient en déformant les propos qu'il tenait alors, propos qui témoigent de sa méconnaissance profonde du sujet.
En effet, il écrivait :
"Je me limitais à l'étude de Dresde, pas de la stratégie alliée dans son ensemble. Ladite stratégie alliée, au demeurant, ne prévoyait certainement pas l'extermination des Allemands en tant qu'Allemands, mais l'anéantissement de leur industrie, et le cas échéant la baisse du moral populaire face à la terreur engendrée par les bombardements."
(samedi 01 mars 2008 à 21h54)
Le cas échéant, écrivait-il.
Selon Bernard le but des raids alliés était donc l'anéantissement de l'industrie allemande. Et le cas échéant, c'est à dire éventuellement, si l'occasion se présente, les raids serviraient à saper le moral de la population allemande.
Depuis, Bernard a, semble-t-il, compris qu'atteindre le moral de la population était bien le but poursuivi et non pas une conséquence souhaitable de l'action de bombardement entreprise.
Encore un petit effort et il finira par admettre que je n'ai jamais parlé de raids "génocidaires".
Mais sans doute pas avant un an ou deux, c'est le temps qu'il lui faut, semble-t-il, pour comprendre ce qui est écrit. *** / *** |