le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Histoire rime avec prétoire... de françois delpla le samedi 26 septembre 2009 à 14h43... mais c'est tout !
N'est pas historien celui qui se contente de mettre en doute les affirmations d'un document.
Pour l'être, il faut rendre compte exhaustivement de la documentation concernant un sujet, et notamment des mensonges des archives, de leurs approximations, déformations, omissions... pour justifier ce que finalement on en retient, mais aussi parce que toutes ces imperfections font partie de l'histoire, ont une signification historique autant, et souvent plus, que ce qu'au terme de cet examen on retient comme vrai.
Rien que pour ce protocole, il y a de quoi faire. Je rappelle la thèse de départ d'Ollivier : Hossbach, Adjutant du Führer pour l'armée de terre, le trahit dès cet automne 37 et cherche à convaincre les officiers de le chasser du pouvoir, voire de le tuer avec ou sans procès. Pour cela il n'hésite pas à présenter de façon accablante pour lui la réunion du 5 novembre.
Tout cela sans grand souci de preuve, et avec le souci majeur de disculper les trois personnes présentes dans le box de Nuremberg après l'avoir été à la chancellerie de Berlin ce jour-là, afin de discréditer radicalement ce procès dont le texte frelaté du conspirateur serait une, sinon la, pièce maîtresse.
C'est tout bonnement abracadabrant.
Des milliers de pages de documents saisis dans les archives diplomatiques allemandes en 1945 ont été réunies en volumes, dont celui-là. Aucune falsification n'y a jamais été relevée -d'ailleurs les originaux sont consultables, avec des centaines de milliers de documents non publiés, dans les archives fédérales allemandes depuis les années 60.
Ce qui ne veut pas dire que tout soit transparent : dans cet ensemble, on n'a toujours droit qu'aux politesses introductives de la conversation Hitler-Franco à Hendaye. Il y a donc truquage par omission. Américaine en l'occurrence, dans le dessein évident de ne pas porter atteinte au mythe d'un Franco ce jour-là "résistant". Mais peut-être demain matin Obama et Zapatero vont-ils convenir que leur génération n'a plus à assumer cet héritage ? Je les en conjure en tout cas par la présente.
Mais visiblement ce n'est pas ce genre de falsification qui intéresse mon contradicteur. *** / *** |