le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Le commerce de Christian Favre le mardi 01 septembre 2009 à 19h25J'ai souligné qu'en 40, lors de l'invasion de la France, la Suisse ne livrait pas d'armes à l'Allemagne mais à la France et à la Grande Bretagne, entre autres précisemment ces fameux canons. Donc selon mon avis et à ce moment précis ce n'était pas un argument valable. Par la suite c'est une autre histoire. On parle sans arrêt de violation de neutralité pour ce qui concerne les ventes d'armes or ce n'est absolument pas le cas. Les conventions de la Haye de 1907 autorisent la vente d'armes des neutres aux belligérants à la condition de ne pas en favoriser l'un par rapport à l'autre (je doute que les conférenciers aient songé à un pays entièrement entouré par l'une des parties).
En fait j'ai appris que cette autorisation, qui paraît étrange, provient des EU: neutre oui mais avec business...)
Mais il y a mieux: en 1939, vu la tournure des événements, la Suisse décréta l'embargo sur les exportations d'armes, mais vu l'importance des commandes franco-britanniques, ces pays dissuadèrent la Suisse d'appliquer l'embargo.
Quant à l'importance des livraisons d'armes à l'Allemagne voilà une déclaration:
"Si la Suisse devait se déclarer à rompre ses relations diplomatiques avec l'Allemagne, déclare en juin 1943, le secrétaire d'Etat nazi Steengracht von Moyland à Frölicher, cela ne serait pas un facteur décisif (pour nous). L'ensemble des commandes allemandes à la Suisse ne représente qu'une fraction d'un pour cent de la capacité de production de l'Allemagne en matière d'armements. Nous gagnerons donc la guerre, que cette fraction d'un pour cent augmente ou diminue."
La Suisse dans la tempête du XXè siècle J-J langendorf p.196
Les Américains, au cours de ces dernières années ont beaucoup reproché à la Suisse ces livraisons, en oubliant les leurs d'une toute autre dimension...
Dans cette guerre il n'y a pas de pays innocent, neutres compris. C'est clair que les refoulements des juifs font entre autre, que la Suisse n'est pas innocente. Pour cela il eut fallu accueillir tous les réfugiés sans exception.
Bon, Churchill n'avait pas une si mauvaise opinion de la Suisse:
Je note ceci pour les archives. De tous les pays neutres, c'est la Suisse qui mérite le plus d'être citée. Elle fut la seule force internationale à servir de lien aux nations horriblement séparées et à la nôtre en particulier. Quelle importance cela peut-il avoir qu'elle ait été capable de nous donner les avantages que nous recherchions sur le plan commercial ou qu'elle ait donné trop aux allemands pour se sauver elle-même? Elle a agi en État démocratique luttant pour la liberté au milieu de ses montagnes et fut, en esprit, malgré la différence de race, largement de notre côté.
J'ai été étonné de la sauvagerie d'U. J. (Staline) à son égard et malgré mon respect pour cet homme grand et bon, je n'ai pas été influencé du tout par son attitude. Il les a traités de swine et il n'a pas l'habitude d'employer un tel langage sans y croire. Je suis persuadé que nous devons nous tenir aux côtés de la Suisse et expliquer à U. J. pourquoi nous agissons ainsi. Le moment pour envoyer un tel message devra être soigneusement choisi...
"W.S.C." (Winston Churchill)
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Il y avait bien sûr le Brenner, mais le Gothard était important également, tout le charbon destiné à l'Italie passait par là. Des armes ? Rien n'est sûr. Il y avait une convention (1905) qui interdisait toute fermeture du Gothard même en cas de guerre. Des travailleurs italiens ont traversé la Suisse pour l'Allemagne, ainsi que quelques blessés allemands. Mais il n'y eu aucun militaire allemand en arme comme ce fût le cas en Suède. *** / *** |