La description du sujet
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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Godfroy (Amiral) - France 1940 |
- | (1885- ? ) René Godfroy est promu contre-amiral à la veille de la Seconde guerre mondiale. Au début des hostilités, il est à la tête de la Force X concentrée dans le port d'Alexandrie (Egypte). Le 3 juillet 1940, il reçoit le même ultimatum que celui adressé à l'amiral Gensoul commandant la flotte de Mers el-Kébir. Fort heureusement le désastre de Mers el-Kébir est évité grâce à l'accord conclu entre l'amiral Cunningham, commandant de la flotte britannique en Méditerranée, et l'amiral Godfroy, au prix du désarmement des bâtiments français.
En novembre 1942, lors du débarquement américain en AFN, Godfroy tardera longtemps à se joindre à la cause alliée. En 1943, Godfroy rallie Dakar où il est mis à la retraite d'office.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La "Royale" désigne la Marine nationale dont l'Etat-major est installé rue Royale à Paris.... non sans quelques arrière-pensées....
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Dans ce texte : La portrait de l'amiral Michelier de Francis Deleu le dimanche 16 août 2009 à 12h44Bonjour,
L'amiral Missoffe était le chef d'état-major de l'amiral Muselier. Il est probable que Missoffe ne se démarqua pas de l'attitude et des décisions de son supérieur hiérarchique. Albert Kammerer, en un portrait de Michelier (p.331), insiste sur ce qu'il désigne comme le "paradoxe de l'obéissance" : Michelier était, au moment de la déclaration de guerre, major général de la Marine rue Royale. Tous les service non transférés à Maintenon étaient sous ses ordres. Droit, courtois, calme, réfléchi, intelligent, patriote, d'un désintéressement absolu et n'attachant d'importance qu'à ce qui concerne la Marine, il était favorable à la reprise de la guerre et n'avait aucun sentiment d'anglophobie. C'était le type parfait du chef d'état-major, plus que de l'homme de guerre, incapable d'échapper à l'obédience, il était plus que rigide dans ses principes et avait un peu l'apparence de l'insensibilité, que ses pairs lui reprochaient.
Depuis la première guerre mondiale il connaissait bien les Allemands pour avoir fait partie, contre eux, des commissions de désarmement interalliés. Après l'armistice, en raison de cette connaissance même, il fut délégué à la commission de Wiesbaden, où il fit courageusement de son mieux. Nommé fin septembre 1942 à l'Amirauté de Casablanca et bien que mésestimant Laval, il lui fit visite en passant par Vichy (5 septembre) pour tâcher de le convaincre que l'Allemagne perdrait la guerre. Laval ne l'écouta pas.
Il n'aurait pas demandé mieux que de favoriser le débarquement, mais seulement sur un ordre régulier. Il exécuta passivement l'ordre contraire, quoique, sur le fond il ne pensât pas différemment que Béthouart, dont il a dit ; "Je n'ai jamais critiqué, bien loin de là, la ligne de conduite de principe du général, qui suivit incontestablement la voix de sa conscience".
Michelier fut avant tout un obéissant, auquel s'applique les théories développées au chapitre préliminaire. [*] Il ne comprenait que la discipline. C'est l'excuse qu'il n'a cessé de sonner à tous ses actes et cette excuse a été finalement acceptée par les juridictions devant lesquelles il a passé. Il doit être relevé du reproche injuste qui lui a été adressé d'avoir volontairement caché ou retenu l'ordre de cesser le feu. Au contraire, il fit de son mieux pour arrêter les hostilités dès qu'il admit que l'ordre en était ferme et valable. Son action ensuite fut des plus heureuses pour calmer les esprits dans la marine et il n'hésita pas à punir ceux qui ne comprirent pas la nécessité d'une collaboration confiante avec les Anglo-Saxons.
Après les évènements, le général Giraud avait nommé Michelier commandant en chef de toutes les forces navales de l'Afrique du Nord, y compris Dakar, forces auxquelles se joignirent plus tard celles de l'amiral Godfroy à Alexandrie.
Lors de la fusion entre les pouvoirs politiques et militaires des généraux Giraud et de Gaulle, une des conditions avait été l'élimination des chefs qui avaient résisté au débarquement. Michelier fut poursuivi comme complice de Noguès et relevé de son commandement par une décision du Conseil National de la Libération d'Alger, le 16 juillet 1943, puis mis à la retraite d'office. Il a été mis hors de cause par la Haute Cour de justice.
[NdlR : les soulignements (en italique) sont de l'auteur]. Bien cordialement,
Francis.
[*] Le chapitre préliminaire porte le titre "Le paradoxe de l'obéissance - L'honneur et le serment au Maréchal" décrit par Kammerer comme un désastre.*** / *** |
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