le Glossaire de Francis a trouvé : Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La lettre V dans l'alphabet international.
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DST - Direction de la Surveillance du Territoire - France |
- | Son histoire, son organisation, ses missions... sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur : DST
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Dans ce texte : Fuite de Hardy depuis la maison du Dr Dugoujon le 21 juin 1943 de Serge Desbois le dimanche 19 juillet 2009 à 19h16Avant de commencer, méditons cette phrase de Cordier « …j’étais persuadé le matin de l’innocence de Hardy tandis que le soir, sa culpabilité me paraissait évidente… » (page 788 de la République des catacombes)
Selon Jacques Baynac, il y avait donc des badauds dans et sur le parvis de l’ancienne mairie au N°23 « Montée de Castellane » qui observaient tout le manège chez le Dr Dugoujon lors des arrestations de la Gestapo dont Marcel Pariaud derrière sa fenêtre, Raoul Pujolas employé de mairie, le policier Curvat qui revenait à la mairie de l’allée de Verchères où il avait indiqué l’adresse du médecin à la Gestapo.
Il n’y avait pas qu’à voir mais aussi à entendre : ceux qui étaient restés dans la maison, ont entendu un certain nombre de cous de feu, pour Lacaze une quinzaine, pour d’autre moins.
Ensuite au carrefour de la « Montée de Castellane » et de l’avenue Victor Hugo, il y avait le cantonnier Paul Rougis occupé à récurer un caniveau.
1er Photo : Voilà le parcoure en fuite de Hardy : traversée en zigzag de la place en diagonale sur 40m depuis la maison du médecin, peut-être pour échapper au tir mais surtout pour contourner les arbres, plus d’une trentaine à cette époque, dont le rideau était un obstacle au tireur, mais aussi pour éviter 2 abris antiaériens que probablement la mairie avait fait construire pour les habitants de la place.
Hardy gagne à la course « la Montée Castellane » qui après 70m reçoit l’avenue Victor Hugo.
Il se jette dans les hautes herbes et des orties dans un fossé à l’aplomb d’un mur de 2,5 m (mesuré par la DST après 44).
Les deux poursuivants arrivent sur la « Montée » et pensent que Hardy leur a échappé. L’un des deux tirent un coup de pistolet au hasard de rage.
Quelques minutes après une voiture de la Gestapo descend la « Montée de Castellane » pour rechercher Hardy et revient un quart d’heure après bredouille.
2ème photo : l’angle que fait la place avec la « Montée ». Bien entendu, les abris antiaériens ont disparu.
3ème photo : Trajet de Hardy qui se cachent dans les hautes herbes. Sur ces 70 mètres, le mur a disparu et au-delà c’est un petit jardin public.
Cordialement *** / *** |