le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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BRI - Banque des règlements internationaux |
- | On ne saurait mieux définir la BRI que comme la banque centrale internationale des banques centrales nationales.
Sa mission essentielle consiste à centraliser et à coordonner les systèmes de transactions monétaires internationales. L'application d'un certain nombre de règles prudentielles (ration de solvabilité, prévention des risques monétaires...) font de la BRI un acteur principal pour le défense de la stabilité financière au niveau mondial.
Le siège de la BRI est sis à Bâle (Suisse). En anglais, on dira BIS (Bank for International Settlements).
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Dans ce texte : Mystère... de Christian Favre le mercredi 17 juin 2009 à 14h02Elle est où, l'instance qui fait de tels choix ?
Je crois qu'il serait bien difficile d'essayer de trouver cette instance, il s'agit d'abord plutôt d'une réaction de rejet du bolchévisme et finalement Pauwels l'a assez bien expliqué me semble-t-il. On peut se poser la question de savoir si Roosevelt et Churchill étaient au courant de la fonction de la BRI, des historiens le savent sûrement. Vous êtes cependant d'accord que l'on ne peut plus nier ce fait.
Personnellement je n'y vois aucun antiaméricanisme mais uniquement un fait de guerre, une tactique. Cependant lorsque les Américains avaient opté de financer l'Allemagne, après Versailles, on peut douter qu'ils prévoyaient la montée du nazisme, ils l'ont fait, commme ils l'on dit, par pragmatisme et même par affairisme. C'est par la suite, face au communisme, qu'ils ont poursuivi cette option mais ils n'étaient pas seuls, il s'agit bien de banquiers internationaux.
L'attitude des Américains lors du Traité de Versailles est très révélatrice, voici ce qu'en a rapporté le comte Robert Capelle. Les Belges désiraient obtenir rapidement une réparation de guerre, voici la réponse américaine:
[…] "Pourquoi ne nous soutenez-vous pas dans la mesure où vous nous avez témoigné de la sympathie pendant la guerre ? – Les Américains, me répond-il avec franchise ou naïveté, sont des idéalistes et des marchands: par idéalisme, nous nous refusons à prolonger tout espèce de ressentiment né de la guerre; par mercantilisme, nous entendons être remboursés au plus tôt des milliards que nous avons déboursés, en prêts et dépenses de guerre. Ce but ne peut être atteint que par le plein travail de nos débiteurs, les Européens, et en premier lieu les Allemands. Nous repoussons donc "à priori" tout ce qui pourrait handicaper l'industrie allemande: indemnité de guerre exagérées, privation de matières premières, maintien de listes noires, invasion du marché allemand par les produits alliés. Certains de mes compatriotes vont plus loin encore: ils voudraient que les vingt-cinq premiers milliards d'indemnité payés par l'Allemagne fussent affectés au paiement de matières premières destinées à l'industrie allemande."
Et c'est exactement ce qui s'est fait au travers de la BRI.
Maintenant comment explique-t-on aujourd'hui, dans les écoles, le financement du réarmement allemand ? Mystère également. *** / *** |