le Glossaire de Francis a trouvé : - | Chambre des députés (parlement) allemande. L'incendie criminel du 27 février 1933 sera le prétexte pour éliminer les partis politiques et instaurer un régime d'exception suspendant les libertés publiques.
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SA - Sturmabteilung - Allemagne nazie |
- | Section d'assaut. Les SA constituaient les troupes de choc du NSDAP (parti nazi)formées en 1921 par Ernst Röhmer. Les SA jouent un rôle essentiel dans le putsch de la Brasserie en novembre 1923 ainsi que dans les combats de rue pour la prise du pouvoir par Hitler. Peu après la Nuit des longs couteaux, en 1934, Hitler se débarasse des principaux chefs SA devenus dangereux pour lui.
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- | Pour les distraits!
SA signifie également "Société Anonyme"... des fois où!
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Les deux, mon général ! de françois delpla le vendredi 12 juin 2009 à 11h12Je vous recommande cet article d'Edouard Husson... bien que dans une note il me maltraite. Eh oui, nous autres ne pratiquons pas une politique de clan, et sommes capables de débattre sans concession.
Le nazisme est un mixte de "liberté prussienne" et d'autocratie, les historiens commencent seulement à s'en rendre compte et il va leur falloir encore des décennies, voire plus, pour savoir comment placer correctement la ligne de partage, au cas par cas.
Dans le cas de la nuit des Longs couteaux, il me semble évident que le générique des victimes est établi par un cerveau unique et très calculateur, qui a voulu frapper des catégories diverses (cadres SA, politiciens catholiques, officiers, ennemis personnels et peut-être même éventuellement acteurs de l'incendie du Reichstag, pour inciter les autres au silence...) en un savant dosage.
Mais il ne s'est pas embêté à surveiller l'exécution ou du moins toutes les exécutions... ni à expliquer aux exécuteurs locaux où il voulait en venir, exigeant une obéissance aveugle : un flic intelligent tombant sur un milliardaire à la place d'un malfrat sous-prolétaire se pose des questions et demande confirmation, pas un SS en juin 34 tombant sur un critique d'art à la place d'un ancien partisan d'Otto Strasser. *** / *** |