le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : "Perplexe" de G.P. le lundi 08 juin 2009 à 23h54Bonsoir
... Je n'ai aucune connaissance des combats au sommet, universitaires, historiens, ni de la façon dont travaillent leurs équipes sur le terrain, mais, par ma propre expérience, je suis perplexe :
Sur le terrain :
- je ne sais pas à quel nombre de victimes ils ont fixé la taille des fosses à expertiser : 100, 1 000, 5 000 ? . Les corps étaient dénudés, systématiquement brulés, ensevelis profondément (+ 1 mètre), ce qui donne pas de résultats probants au détecteur de métaux. (rien à voir avec Katyn)
- les recherches balistiques sont également complexes. A l'est, le terrain sonne sans arrêt. Chaque mètre de parcours réclame énormèment de temps pour extraire et identifier la ferraille.
- les gens ne parlent pas et encore moins à des étrangers. Bien accompagné, il faut passer des heures avec les locaux, en taquinant parfois les 100 grs pour obtenir des indices, et encore ! . Souvent, la réponse est : "je suis trop vieux, je me rappelle pas" ou "Je suis trop jeune, je ne sais pas"
- la MTO limite énormément la période de recherche
- la problématique du "terrain privé" .
ect ect .....
Tout ça pour dire que le temps manque
Dans les archives :
- Il m'a fallu deux années pour déterminer avec précision la chronologie d'un crime qui aurait été ordinaire si les participants n'avaient été français . En sachant que l'on part de zéro, on sait aussi qu'il existe toujours un témoin. Il faut donc exploiter tous les canaux qui auraient permis à ce témoin de laisser une trace écrite de ce qu'il a vu. C'est long, tres long, mais arrive le moment où une archive parle, puis deux, puis trois. Apres des heures à dérouler des microfilms, on tient enfin la preuve écrite.
Sans parler des obstacles "administratifs" pour obtenir l'ouverture de la doc ad hoc et des soucis de traduction.
Même si la doc allemande n'existe plus, il faut savoir que les Partisans avaient une administration aussi pointue que la leur : tout était observé, noté et rapporté méthodiquement.
Tout ça pour dire que le temps manque
Je suis donc tres perplexe quand au nombre de fosses ouvertes : 10 ? 100 ? 1 000? avec la qualité des recherches historiques qui vont avec : circonstances exactes, noms des victimes et des exécuteurs, chronologie ? ect ect
Voilà mon humble avis
Cordialement *** / *** |