le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : C'est ce qu'a fait Obama de Jacques Ghémard le dimanche 07 juin 2009 à 21h43"Lors des cérémonies, les politiques devraient se faire "petits", "tous petits", bien sages au fond de la classe, écoutant les Anciens pour éviter de reproduire les erreurs du passé."
Je vais essayer d'analyser le discours du présidant américain.
Il a commencé par saluer le spersonnalité présentes de façon très simple "Président Sarkozy ... Prince Charles" et tout de suite il a insisté sur la parenté de ceux qui étaient les descendants des vétérans "Merci aussi à Susan Eisenhower, dont le grand-père ..." ou vétérans eux mêmes "Bob Dole".
Et immédiatement il a commencer à minimiser son rôle "Je ne suis pas le premier président américain à venir célébrer cet anniversaire ... Et longtemps après notre temps sur cette Terre a réussi, un mot encore porter la fierté et l'admiration des hommes et des femmes qui ne se rencontrent jamais les héros qui sont assis devant nous: D-Day"
Donc pas de mystère le héros du jour et pour les siècles à venir, c'est le jour J
Et ensuite il présente sa vision globale de l'évènement. le coté inédit, les défenses formidables à enlever, le nombre d'homme en face. Et puis au début, l'échec par rapport au plan prévu mais finalement, au cours de la journée, petit à petit, l'échec hautement probable qui se transforme en réussite.
Puis vient l'aspect moral, le fait que cette guerre n'était pas comme les autres une défense d'intérêts contradictoires dont finalement on ne saurait dire lequel était plus légitime que l'autre. Non, la 2GM, c'est l'affrontement net entre le bien et le mal même si personne n'est parfait.
Et pour cette lutte il nous montre ensuite le travail de tout un peuple et de ses alliés. Tous ces efforts réunis. Et pour quoi finalement ? Pour bâtir un monde ou il fait bon vivre et dont personne n'est exclus, vainqueurs et vaincus, forment l'Europe, le monde libre.
Et là il redescend des hauteurs et s'adresse au vétérans pour dire que finalement l'histoire n'est que la somme des choix opérés par chacun de nous. Il cite quelques histoires individuelles représentatives des histoires de tous, il site modestement ensuite son grand père, son grand oncle qui est présent. Bref il permet à ceux qui écoutent, d'établir le lien personnel qui les unit à l'évènement, leur propres souvenirs, ou le souvenir de leurs pères. Chacun peut se sentir acteur !
Et il finit en élargissant le D-Day à toute l'histoire des combats pour son Amérique, pour la démocratie. Les gars du D-Day marchaient eux aussi dans les traces de leurs ancêtres.
Très fort !
Non, il ne s'est jamais mis en avant, il s'est fait petit pour grandir l'importance que chacun peut avoir.
Amicalement
Jacques *** / *** |