La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Abréviation de Führerhauptquartier (Quartier général du Führer). Il s'agit des différents postes de haut commandement de la Wehrmacht à partir desquels Hitler dirige les opérations militaires hors de Berlin. Construites en dur, ces centrales comprennent une infrastructure opérationnelle très complète: bunkers, corps de logis, installations de défense, terrain d'aviation ou gare ferroviaire à proximité...
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- | Abréviation de "Kriegstagebuch" (Journal de Guerre).
Il faudrait étrangler les auteurs qui multiplient les notes de bas de page en les criblant d'abréviations incompréhensibles.
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Dans ce texte : Les voyages d'Hitler de Francis Deleu le mercredi 27 mai 2009 à 19h31Bonsoir,
J'apprécie ces repères chronologiques ponctuant les déplacements (et repaires) de Hitler et de sa "suite". D'apparence anecdotique, ils sont souvent riches d'enseignements.
Sur LdG, ils ont déjà suscité plusieurs échanges intéressants. Ainsi récemment, le déplacement du 17 juin 1944 à Margival : La visite d'Hitler à Margival et les contributions qui suivent.
Egalement, le célèbre voyage des 21 au 26 octobre 1940 : D'un tunnel à l'autre ... en passant par Montoire.
Serge Desbois : Puis au début de juin 1940 il se déplace à « Brûly-de-Peche » près de Namur. Plus de 20 villages alentour sont évacués de force pour laisser la place à l’occupant. L'historien belge, René Mathot y consacra tout un livre, "Au Ravin du Loup - Hitler en Belgique et en France"
Après l'évacuation des 28 villages de la région et la construction de deux bunkers (un troisième restera inachevé), Hitler s'y installe le 6 juin 1940. Ci-dessous, un petit plan - comme nous les affectionnons - localisant les divers Quartiers Généraux allemands.
Brûly-de-Pesche se niche dans la botte du Hainaut, à quelques kilomètres de la frontière française, au Sud-Ouest de l'appendice français en territoire belge là où coule la Meuse et par où s'engouffrèrent les panzers allemands.
Nous avions déjà proposé une description du Wolfsschlucht (Ravin du loup, appellation choisie par Hitler) : La tanière du dictateur
Je reprend une phrase qui m'intrigue toujours :Les KTB mentionnent que le 11 juin, Hitler, une nouvelle fois surpris par la vitesse de progression de la Wehrmacht, donne ordre d'établir un nouveau FHQu plus au sud (dans la région de Reims). Il n'aura pas le temps d'y installer ses pénates. C'est à Brûly-de-Pesche que, la larme à l'oeil, il entendra le clairon sonnant l'armistice. Quelques détails !
- Dès le 11 juin, Hitler et les responsables allemands s'entretiennent au sujet de la construction d'un nouveau Quartier Général à installer près des lieux de combats.
- Le 12 juin, un petit groupe de fusiliers-moto part en reconnaissance pour inspecter le tunnel de Rilly au sud de Reims.
- Le 13 juin : examen du tunnel par le colonel Schmundt et le ministre du Reich Todt.
- Le 14 juin : reconnaissance à Germaine au sud de Rilly.... etc....et ainsi chaque jour jusqu'au 17 juin.
L'endroit choisi - Rilly-la-Montagne - disposait du tunnel de chemin de fer de la ligne Reims-Epernay. Le train de Hitler venant de Charleville via Rethel ou Laon, pouvait s'arrêter à la sortie sud du tunnel à Germaine au centre de la "Forêt de la Montagne".
Les modalités d'occupation du terrain se terminent le 17 juin .... lorsque tombe la demande française des conditions d'un armistice.
Je reste toujours intrigué : comme je l'écrivais, un tel déploiement de moyens laisse supposer que Hitler ne s'attend pas à une fin prochaine du conflit.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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