le Glossaire de Francis a trouvé : - | Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)
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Dans ce texte : Affaire Henri Martin ! de Jacques Ghémard le dimanche 10 mai 2009 à 19h18
La source pour le bombardement d’Haiphong est ici 
Et comme je m'intérrogeais sur le témoin, j'arrive à cette page 
Bon, je cherche d'autres sources, je trouve celle là par exemple : "Le 23 novembre 1946, Trois bâtiments de la flotte de guerre française basée dans le golfe du Tonkin tournent leurs canons vers Haïphong, au nord du Vietnam. Le bombardement, estime-t-on aujourd’hui, fera 6 000 morts, pour l’essentiel des civils. C’est une véritable forfaiture. Les autorités françaises ont froidement décidé d’utiliser un incident douanier - les Vietnamiens se sont opposés à un contrôle"
Un "incident douanier" ??? Quoi, un contrôle de pauvres voyageurs inoffensifs ???
Wikipedia : "Des coups de feu furent échangés entre deux patrouilles, une française et une vietnamienne, puis dans la ville pour se transformer en bataille généralisée. La fusillade dégénère et fait 24 morts. Parmi eux le commandant Carmoin qui s'avançait avec un drapeau blanc vers les Vietnamiens de la jonque."
Mais où est la vérité, bon sang ! *** / *** |