le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
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- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
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Kieffer (Philippe) - France libre |
- | (1890 - 1962) Capitaine de frégate
Né aux Antilles, officier de réserve de la marine, Philippe Kieffer reprend du service en septembre 1930, à l'âge de 40 ans.
À la suite des opérations d'évacuation de Dunkerque, il rejoint Londres dès le 19 juin 1940 et s'engage dans les Forces navales françaises libres (FNFL) le 1er juillet 1940. Il est à l'origine de la création des commandos fusiliers marins en 1941, qui prennent part au raid sur Dieppe en août 1942.
En 1944, le 1er BFM (bataillon de fusiliers marins) est affecté à la 1re brigade du commando n° 4 de l'armée britannique. Philippe Kieffer commande ainsi les 177 premiers français qui débarquent le 6 juin 1944 en Normandie ; il s'illustre ensuite lors de la prise de Paris puis durant la libération des Pays-Bas.
Député en 1945, il décède des suites d'une longue maladie en novembre 1962.
[Source : Historia, Thématique, n° 89, mai-juin 2004, p. 28] Compagnon de la Libération
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SOE - Special Operations Executive - Grande-Bretagne |
- | Service secret britannique chargé de l'action en Europe. Les "Réseaux Buckmaster" sont la branche française du SOE.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Opérations d’atterrissage de Déricourt sur Lockheed Hudson. de Serge Desbois le lundi 27 avril 2009 à 17h29Selon Hugh Verity, Group Captain de la base de Tangmere des SOE, Il fallait un terrain d’au moins 150m pour un Lysander, sachant que pour un décollage avec la plaine puissance du moteur et dans de bonnes conditions, il arrivait quelques fois qu’une distance de 50 m suffise.
Pour le Hudson, c’était beaucoup plus. Il fallait un terrain de 600 m.
Le L-col. Pickard, avait mis au point une méthode qui consiste à se trouver à la limite du décrochage (90 k/h au lieu de 140k/h permis par le règlement) avant que les roues ne touchent le sol en diminuant les gaz. L’avion atterrissait comme dans un « un escalier mécanique ». Ceci n’est pas sans rappeler ce que faisait en Indochine, quelques années après, dans son Junker 52, le lieutenant De Fontange dit « le Baron » qui se posait dans des conditions acrobatiques sur de minuscules terrains pour aller chercher les blessés.
Déricourt agent chargé de choisir les endroits, de les baliser et de réceptionner les avions, avait quelques terrains de prédilection, en particulier pour les Hudson, un terrain au Sud-Est de Soucelles dans le Maine-et-Loire qui faisait bien plus que 600m et dont on ne voit qu’une partie sur la photo suivante.
Un petit détail mais qui a son importance. Tous les agents pour embarquer dans un Hudson qui était 8 ou 10, venaient pour la plupart en vélo. La voiture à gazogène était rare et trop voyante. Que faire des vélos ? Si les vélos étaient à la vue de tous, le terrain était « grillé » pour l’avenir.
Pour prendre des exemples sur ce terrain de Déricourt :
dans la nuit du 22 au 23 juillet 1943 est arrivé le colonel Bodington le second des S.O.E.
Dans la nuit du 19 au 20 août 1943, parmi les passagers vers l’Angleterre, il y avait une française et le célèbre coureur automobile d’avant-guerre Robert Benoît qui est ensuite rentré en France et est mort en déportation.
Toujours sur ce terrain, dans la nuit du 15 au 16 novembre 1943, pour débarquer il y avait 6 personnes dont une jeune-fille et pour partir vers l’Angleterre : 7 personnes dont Mitterrand ( et 5 pilotes anglais ? ) ( Nous n’avons pas de précision pour le retour de Mitterrand une semaine après ?)
Au cours de ce atterrisage-décollage le capitaine SS Hans Kieffer, adjoint du Commandant Bömelbourg de la Gestapo observait ce manège dans la nuit avec un autre gestapiste (selon Hugh Verity, Michael Foot). Les résistants fraîchement débarqués Gerson et Levene ( ou Levine ?) purent se sauver mais Pardi, Manesson et Maugenet suivis depuis le terrain, furent arrêtés à la gare Montparnasse,
Avant guerre, Bömelburg travaillait dans le civil à Paris. De même que Bodington. Avec Déricourt ils se connaissaient tous depuis pas mal d’années. (Déclaration de Déricourt à son procès en 1948 )
Nuit du 4 au 5 février 1944 encore sur ce terrain, départ de Mme Félix Gouin( épouse du futur président du conseil après le départ du Général De Gaulle en janvier 1946 )
Arrivé par ce même Hudson, d’un agent de Londres, Gérie Morel, chargé d’arrêter Déricourt en douceur. Celui-ci lui demande quelques jours pour chercher sa femme. Il embarquera avec son épouse dans un Lysander dans la nuit du 8 au 9 février à l’Est de Tours. Elle était enveloppée d’un riche manteau de fourrure très rare pour l’époque dans ces temps difficiles et donc très chèr. *** / *** |