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Site personnel de F. Delpla, Historien 1939-45 - François Delpla
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Darlan (François) - France
-

(1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


Montoire - Vichy
-

Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


PS - Poste de secours - France
-

Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.

Dans ce texte :

Churchill et de Gaulle à Lilliput ? de françois delpla le dimanche 26 avril 2009 à 14h52

Lettre d'information du site

n° 53




Chers abonnés,

Le nouvel éditorial est enfin arrivé Il présente mes toutes dernières réflexions, inspirées par le vent pascal des Canaries, sur Mers el-Kébir et les quelque sept décennies d'analyses, le plus souvent à courte vue, des responsabilités de ce meurtre, avec aujourd'hui la menace sérieuse d'une réconciliation a minima en 2010, aux dépens de Winston Churchill. Ce serait une manière comme une autre de banaliser le séisme nazi, en se voilant la face devant les remèdes chirurgicaux qu'imposait en ce début d'été 1940 le retard à l'allumage de la planète depuis 1933.

Le destin posthume du général de Gaulle est plus que jamais lié à celui de son supporter britannique de la première heure. Témoin l'inconscience de Catherine Colonna qui, non contente d'accepter de Bernard Kouchner une responsabilité qui ne lui revient pas, s'imagine pouvoir clore le dossier des manipulations franco-anglaises à l'occasion du classement de l'Appel du 18 juin au patrimoine mondial par un sec billet, négateur d'évidence. D'où un nouvel article, montrant que la certification dans le dossier de candidature, par le manuscrit en possession de la famille de Gaulle, du texte connu de l'appel (dans le dossier présenté à l'Unesco par la France et le Royaume-Uni en 2004), n'aboutit qu'à ajouter une sixième version aux cinq déjà inventoriées dans mon livre !

Pour achever de démontrer l'utilité du travail historique, le silence symptomatique entourant mon dernier livre « Qui a tué Georges Mandel ? » a été explicité par l'une des rares critiques, celle du journal « Le patriote résistant », de la FNDIRP. J'aurais tout bonnement tort de ruiner le préjugé (dépourvu du moindre fondement) suivant lequel « Mandel a été assassiné par la Milice pour venger Philippe Henriot », parce que cela compliquerait, dans un étalage indu de « subtilité », l'image de la Milice comme celle du régime de Vichy. La principale association de déportés déclarerait-elle la guerre à l'histoire, ou ne s'agit-il que d'une lubie de son critique littéraire ? Il importerait qu'elle se penche sur la question.

Le livre de Mietek Pemper "La route vers la liberté", sur "la véritable histoire de la liste de Schindler", a été finalement mis en vente le 8 avril. Rien ne peut mieux démontrer l'utilité de la coopération entre les résistants et les historiens :

Les dernières discussions sur le forum du site, prenant pour objet la légitimité de Vichy, m'ont amené à mettre en ligne ma traduction de la conversation de Montoire tant l'offre d'une collaboration militaire en Afrique, faite par Pétain au conquérant qui le tient et se joue de lui, reste fâcheusement ignorée. Elle n'est d'ailleurs pas sans lien avec Mers el-Kébir puisque l'attitude de Darlan, creusant le même sillon jusqu'au début de 1942 (rappel du texte récemment mis en ligne à ce sujet : ), justifie a posteriori les précautions churchilliennes concernant la flotte française. Les navires auraient sans doute été sabordés si l'Allemagne avait prétendu s'en emparer par la force, mais, d'une part, elle n'était pas si bête, et d'autre part Vichy lui-même s'est empressé d'offrir des services qui auraient créé un risque permanent de combats entre la Royal Navy et les navires vichystes, servis par des équipages français. Il ne dépendait décidément pas de la prétendue capitale sise au bord de l'Allier que ses navires fussent ou non utilisés contre la Grande-Bretagne, et les précautions prises à cet égard relevaient purement et simplement de l'état de guerre entre Berlin et Londres -les seuls critiques cohérents de l'action britannique étant ceux qui déplorent cet état de guerre lui-même, dont l'espèce ne semble pas en voie d'extinction.

L'un de mes éditeurs, Patrick Robin, a cessé son activité et c'est une nouvelle doublement fâcheuse pour la connaissance du nazisme :

-cela renvoie dans les limbes, d'une part, le beau travail de David Gardner sur William Patrick Hitler, que j'ai traduit en 2006 et qui offre d'incontournables précisions sur sa cousine germaine Geli Raubal ainsi que sur la crédible hypothèse d'un séjour de Hitler à Liverpool en 1912 Je mets donc en ligne ces pages, ainsi que la postface : .

-la disparition de l'éditeur laisse aussi en plan le projet d'une édition complète du journal de Félix Kersten, amorcé en 2006 par une nouvelle publication partielle, faisant suite aux extraits publiés au lendemain de la guerre par le médecin de Himmler lui-même, et au célèbre récit de Joseph Kessel « Les mains du miracle » (1961). J'avais préfacé l'ouvrage de 2006, avec un coup de main d'Edouard Husson, et je mets ce texte en ligne : .


J'espère que cette nouvelle livraison aidera à développer la coopération plus que jamais nécessaire des historiens, et leur dialogue non moins précieux avec les amateurs passionnés.


PS.- La société SFR s'obstine toujours à bloquer le fonctionnement normal de l'adresse fdelpla@club-internet.fr. Je ne suis donc joignable, à l'heure qu'il est, que par francoisdelpla@sfr.fr .

Si la lettre s'affiche mal, vous pouvez la retrouver sur le site :

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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