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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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Frenay (Henri) - Résistance (France) |
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Moulin (Jean) - Résistance (France) |
- | (Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988] Compagnon de la Libération
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Londres, automne 1942... de René CLAUDE le mardi 22 avril 2003 à 11h48Bonjour,
Si en octobre 1943 De Gaulle et Frenay sont au bord de la rupture, Robert Belot nous apprend qu'une année auparavant, le patron de "Combat" était reçu et écouté avec grand intérêt par le chef de la France libre à Londres. Les deux hommes affirmèrent alors leur accord sur les grands axes de la lutte contre le nazisme et Vichy. A la fin de l'été 1942, Henri Frenay avait compris que l'Etat français utilisait le mythe du grand soldat auprès de la population afin de mieux lui faire accepter la politique de collaboration avec l'Allemagne.
Il est utile de préciser deux points importants :
1) Frenay, contrairement à ce que Jean Moulin affirmera lors de la violente querelle politique du printemps 1943, n'a jamais cautionné l'expédient Giraud que les Alliés souhaitaient pousser au pouvoir afin de reléguer de Gaulle à un rôle subalterne. (Frenay affirmait que Giraud à la tête du gouvernement serait pire que le régime franquiste. Il avait bien perçu les positions ultra-réactionnaires de "longues moustaches" !) Un Frenay giraudiste est donc bien une attaque-intox de Moulin et de certains gaullistes qui fit florès, puisque l'on retrouve cette affirmation dans des récits, des mémoires, mais aussi sous la plume de chercheurs...
2) En octobre 1942, toujours à Londres, Frenay écrit une lettre au président Roosevelt, lettre dans laquelle il expose ce qu'il sait de l'état d'esprit des Français après plus de deux années sous la botte nazie et Vichy. Il expose également son ralliement à de Gaulle, symbole puissant pour le pays ET seul homme politique selon lui capable de proposer à la Résistance intérieure une plateforme et le projet d'une société rénovée pour la France d'après la victoire alliée.
A l'automne 1942, le chef de "Combat" exprime son rejet définitif et total de l'illusion pétainiste et son adhésion au gaullisme dont il fait part à Roosevelt. (la lettre fut découverte il y a peu de temps.)
Cordialement,
René Claude *** / *** |