La description du sujet
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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Konzentrationslager - KL - Allemagne nazie |
- | Camp de concentration.
KL est souvent suivi de la lettre initiale du nom d'un camp. Par exemple KLM : Konzentrationlager Mauthausen.
KL ou KZ : Dans la nomenclature nazie, les camps de concentration étaient indistinctement désignés par les lettres KL ou KZ.
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Konzentrationslager - KZ - Allemagne nazie |
- | Camp de concentration.
KL ou KZ ? Dans la nomenclature nazie, les camps de concentration étaient indistinctement désignés par les lettres KL ou KZ.
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Nacht und Nebel - NN - Allemagne nazie |
- | Par décret du 7 décembre 1941, signé par le maréchal Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, les prisonniers politiques sont mis au secret et condamnés à disparaître sans laisser de trace.... dans la "Nuit et le Brouillard"
Communiqué par Laurent Boussaton:
Le "Nacht und Nebel Erlass" se compose de trois textes distincts constituant un tout inséparable.
Le premier texte daté du 7 décembre 1941 est une suite de cinq directives (dite Richtlinien) dictant les principes généraux de l'action à entreprendre.
Le second texte (Hitler-erlass) daté du 12 décembre 1941, est en quelque sorte un commentaire du précédent et destiné à renforcer l'affirmation qu'il émane bien du Führer (de sa volonté).
Enfin le troisième texte (Keitel-erlass), daté aussi du 12 décembre 1941, est la première ordonnance d'application mais n'expose pas les décisions du Führer, mais de Keitel lui-même.
Source: Joseph de la Martiniere, Les Nacht und Nebel. le décret et la procédure Nacht und Nebel, Imprimerie Petit Rousseau, 1989.
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Nuit et Brouillard - Allemagne nazie |
- | Par décret du 7 décembre 1941, signé par le maréchal Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, les prisonniers politiques sont mis au secret et condamnés à disparaître sans laisser de trace.... dans la "Nuit et le Brouillard" - "Nacht und Nebel".
Abréviation : NN
Communiqué par Laurent Boussaton:
Le "Nacht und Nebel Erlass" se compose de trois textes distincts constituant un tout inséparable.
Le premier texte daté du 7 décembre 1941 est une suite de cinq directives (dite Richtlinien) dictant les principes généraux de l'action à entreprendre.
Le second texte (Hitler-erlass) daté du 12 décembre 1941, est en quelque sorte un commentaire du précédent et destiné à renforcer l'affirmation qu'il émane bien du Führer (de sa volonté).
Enfin le troisième texte (Keitel-erlass), daté aussi du 12 décembre 1941, est la première ordonnance d'application mais n'expose pas les décisions du Führer, mais de Keitel lui-même.
Source: Joseph de la Martiniere, Les Nacht und Nebel. le décret et la procédure Nacht und Nebel, Imprimerie Petit Rousseau, 1989.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Des titres qui font vendre de Francis Deleu le lundi 02 mars 2009 à 09h50Bonjour, Le Struthof n'était pas en France, mais dans une région annexée au Reich. Nous pouvons supposer que l'éditeur (ou l'auteur) a délibérément choisi un titre accrocheur qui - à défaut de surprendre - fait vendre. Il était donc indispensable de préciser que Struthof / Natzweiler était à l'époque en région nazifiée, annexée au Reich.L'autre abus de langage dans le sous-titre de ce livre, c'est celui de "camp d'extermination". Le Struthof était un "camp de concentration". La différence est de taille : on pouvait revenir d'un camp de concentration (certes en piteux état), mais on ne revenait JAMAIS d'un camp d'extermination. J'ai renoncé à me prononcer sur l'inextricable terminologie donnée par les nazis à leurs KL. Une nomenclature désignait Natzweiler sous l'abréviation "KL-Na III" - KL pour Konzentrationslager (camp de concentration) - NA pour Natzweiler - III désignant la catégorie "Vernichtungslager" (camp d'extermination). Ailleurs, le camp est désigné KL-NN (Nacht und Nebel ou Nuit et Brouillard)La parallèle avec Auschwitz est délicat, car à Auschwitz se trouvaient trois camps aux vocations différentes (quoique toutes sinistres) C'est sans doute la vocation principale d'un camp (et ses annexes) qui le distingue d'un autre, vocation elle-même variant dans le temps en fonction des nécessités. Natzweiler fut un concentré de la politique concentrationnaire nazie : camp d'internement des opposants politiques, camp de travail, camp d'expérimentation médicale, camp NN [*]....
Camp d'extermination ? Le nombre de déportés est estimé à +/- 52.000 personnes en notant que les 3/4 des internés "résideront" dans les camps annexes. Le nombre de morts s'est tout de même élevé à +/- 22.000 soit une mortalité de plus de 40% pour l'ensemble des internés.
La terminologie des camps ou de quoi rassurer les responsables de glossaires !
Dans l'introduction à son remarquable travail sur les camps en France (soutenance de thèse de maîtrise en 1990), Denis Peschanski opte d'emblée pour un vocable unique "camp d'internement" qui ne fâchera personne tant est grande la diversité des camps et la charge émotionnelle attachée aux mots. Peschanski rappelle notamment que les premiers camps qui se sont ouverts dans le Midi de la France, en 1939, pour y "parquer" les républicains espagnols et ensuite les "indésirables étrangers", portaient le nom de "camp de concentration".
Comment distinguer un camp de transit comme Drancy (anti-chambre de la mort) d'un camp d'internement administratif de gestion des "ressortissants de puissances ennemies" si ce n'est en évitant les généralisations et en distinguant autant que possible les camps visant à l'extermination systématique et industrielle, à l'exploitation économique, à la neutralisation des personnes jugées dangereuses, à l'exclusion de la société, etc ....
Bien cordialement,
Francis.
[*] Rappelons que 107 membres du réseau "Alliance" de Marie-Madeleine Fourcade, arrêtés et déportés NN, y furent exécutés les 1 et 2 septembre 1944.
PS : Un lien vers les pages largement illustrée du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de l'académie de Reims : Natzweiler-Struthof, un camp de concentration nazi en France (encore un titre équivoque?)*** / *** |
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