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Le Viet-Minh - Eric Deroo    Christophe Dutrône
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Vietnam
-

Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)

Dans ce texte :

Le Viet Minh et la littérature de guerre de Serge Desbois le samedi 07 février 2009 à 09h59

Pourquoi connaît-on si peu le Viet Minh à travers ce qui à été écrit par les Viets ? C’est simple : les livres sortis depuis 60 ans écrits par les Viets se comptent sur les doigts de la main.

Prenons un exemple ; il y a quelques jours, Je voulais me procurer pour un ami, un livre écrit par un commissaire politique dans les années 50. ( j’en ai personnellement un que je suis allé chercher au Vietnam). Le commissaire politique de l’endroit a interdit à la veuve de me l’envoyer « parce qu’il pourrait nuire à la politique du parti ».

Car si les Communistes viets qui dirigent ce pays depuis 60 ans ont adopté « l’économie de marché », par intérêt et pour apprivoiser l’occident, ils n’en restent pas moins communistes. Les touristes français ne s’en aperçoivent pas car ils se déplacent en car dans des lieux également touristiques. Ils paraissent entièrement libres. Les Viets sont malins.

Par contre si vous vous déplacez seul ou à deux avec une carte aux 1/100.000, et un GPS dans le Haut ou Moyen-pays au Tonkin, dans un endroit où les touristes n’ont pas l’habitude d’aller, vous allez recevoir un guide touristique local qui n’est autre que l’envoyé du parti. Par exemple en 2001 au lieu-dit Pac Ban, lieu d’un camp de prisonniers français autrefois, Il m’a été interdit de « parler à la population ».

Les vieux de l’endroit voulaient absolument me raconter leur vie du temps des Français mais sont muselés par « l’accompagnateur ». C’est le cas par exemple, lorsque l’on se ballade près du camp 113 du sinistre Boudarel.

Donc les dirigeant communistes vietnamiens n’ont pas la conscience tranquille.
Et fatalement ils ne tiennent pas à ce qu’une abondante littérature de guerre vienne compromettre leur tranquillité.

Car dans ce monde fermé, il s’en est passé des choses depuis 60 ans. Ainsi après 1955, les Viets incultes devenus au Viet Minh beaucoup plus nombreux que ceux qui avaient fréquenté les lycées de l’époque coloniale dont le lycée d’Hanoï, ont chassé ceux-ci pour « dérive bourgeoise ». Ils ont été remerciés ; lieutenant-colonels, capitaines qui avaient combattu les Français, ils ont du apprendre un nouveau métier dans le civil. Giap a même été quelques temps en résidence surveillée du coté d’Along. Leurs belles maisons de l’époque coloniale ont été réquisitionnées pour loger une famille par pièce.

Alors la littérature de guerre est pauvre. Il y a même des livres qui ne portent pas de nom d’auteur, livre de pure propagande.

C’est une arme à double tranchant pour les communistes viets : Les jeunes générations viets n’étant absolument pas au courant de ce qui s’est passé il y a un demi-siècle, nous font bonne figure à nous français comme si rien n’avait existé dans le siècle et nous accueillent à bras ouvert.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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