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L'Allemagne de Hitler - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Canaris (Amiral) - Allemagne nazie
-

(1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Hoffmann n'a pas votre talent ! de Auteur anonymé le dimanche 01 février 2009 à 11h47

"Vous visez le Guiness de la méchanceté gratuite ?"

Vous l'avez déjà écrit. Si votre principal argument est de dire que je suis très méchant, nous n'allons pas aller bien loin.

"Je conviens qu'il n'est pas très bon ! Mon reproche sera un peu différent du vôtre : il reste trop souvent au ras de sa documentation, sans l'interpréter.
Ainsi, il ne synthétise nulle part ses remarques sur Himmler, qui partent dans tous les sens."


D'accord avec vous sur le dernier point. Sur cet aspect particulier, c'est un peu brouillon et le même défaut se retrouve ailleurs dans le livre. Pour l'avoir d'abord lu en anglais, il faut tout de même signaler que la traduction française n'est pas très bonne. Dire qu' "il reste trop souvent au ras de sa documentation, sans l'interpréter" me semble au moins très exagéré. Cela dit, si on le compare à vous qui êtes capable de pondre une thèse en ne vous basant sur rien, il est exact qu'il n'a pas votre talent.

"Je reste demandeur d'une vision d'ensemble des éléments qui vous permettent d'être aussi affirmatif sur la qualité et la quantité de son information (je veux dire : celle de Himmler sur la conspiration avant le 20 juillet). Faute de mieux, exposez-nous la thèse de quelqu'un d'autre, avec toutes les références utiles. Ce n'est en tout cas pas celle de Hoffmann, ni de beaucoup de spécialistes."

Des spécialistes de la Résistance allemande, méritant ce qualificatif, je n'en connais pas d'autres que Hoffmann et, éventuellement, Ritter. Or, Hoffmann affirme clairement que Himmler était "amplement" informé sur la conjuration. Certes, il ne rentre pas dans le détail. Il ne mentionne pas si Himmler savait qui poserait la bombe, quel jour, à quelle heure, à quel endroit et si, ce jour-là le colonel von Stauffenberg porterait un caleçon feldgrau ou couleur sable en souvenir de ses aventures au sein de l'Afrika korps.

En revanche, Hoffmann nous donne des éléments qu'il faut interpréter, recouper dans la mesure du possible, confronter aux informations fournies par d'autres auteurs.

Ces éléments sont (entre autres choses) :

- Himmler avait connaissance de la conjuration. Vous semblez l'admettre, je ne m'éternise donc pas sur ce point.

- Il savait quels étaient ses buts et connaissait ses dirigeants civils et militaires. Fort logiquement, ces derniers avaient été placés sous surveillance constante par la Gestapo.

Dès lors, et ce n'est plus Hoffmann qui le dit, la Gestapo connaissait Stauffenberg. Il ne pouvait pas en être autrement dans la mesure où le même Stauffenberg avait rencontré à de nombreuses reprises et sans vraiment se cacher des hommes dont on sait qu'ils étaient surveillés. Quand un service de police quel qu'il soit, choisit de ne pas arrêter un suspect et de le placer sous surveillance, il fait une chose très simple : noter qui la personne surveillée rencontre pour ensuite se renseigner sur l'identités des personnes ainsi repérées. Quand Stauffenberg, un officier supérieur que ses blessures rendent facilement identifiable rencontre à plusieurs reprises plusieurs personnes surveillés, il devient nécessairement suspect. Il ne peut pas en être autrement. On se renseigne alors pour savoir qui il est et ce qu'il fait : chef d'état-major du général Fromm, cdt de l'armée de l'intérieur et, à ce titre, ayant accès directement au Führer. Achtung !

Et bien, non. Rien. A ce propos, Cave-Brown, si mes souvenirs sont bons, raconte que la nomination de Stauffenberg au poste qui lui ouvre les portes de la Wolfschanze aurait été décidée après accord de Himmler. C'est ce dernier, selon Peter Padfield, qui ouvre les portes de la Wolfschanze à Stauffenberg. En n'ignorant rien de ce qu'il compte y faire !

Pour le reste, j'ai exposé un certain nombre de faits ici :



Si vous ne voulez pas les voir...

Même s'il n'existe, en tout cas à ma connaissance, aucun document prouvant de manière indiscutable que Himmler avait connaissance que l'attentat aurait lieu le 20 juillet à la Wolfschanze au moyen d'une bombe qu'y déposerait le colonel Stauffenberg, il me semble assez évident que le Reichsführer SS (au minimum) savait l'essentiel, à savoir qu'un nouvel attentat aurait lieu, précédant une tentative de coup d'Etat et que Stauffenberg allait jouer un rôle de premier plan dans tout cela.

Par conséquent, au minimum Himmler laisse faire et, si l'on en croit certains, fait preuve d'une complicité active en introduisant le loup Stauffenberg dans la bergerie.

C'est ce que dit Hoffmann (Himmler laisse faire), de manière très claire. C'est ce que laissent entendre Manvell et Fraenkel (Ceux qui voulaient tuer Hitler). C'est ce qu'affirme Martin Allen (Himmler's secret war) dont il a été question ici et Peter Padfield (Himmler : Reichsführer SS) et sans doute d'autres.

Alors, oui, il manque des morceaux du puzzle. Il faut aller en chercher des bouts ici ou là. Mais lorsqu'on s'y intéresse sans idée toute faite et avec un peu de bon sens, on en arrive à la conclusion que Himmler a laissé faire et que cette explication est la seule possible.

- Vous plaisantez, l' "affaire de la Rose blanche", c'est rien, nada. Quelques étudiants qui distribuent des tracts ! Il y a en Allemagne des milliers de gens qui font de même. C'est dérisoire. Rien à voir l'Orchestre rouge ou le réseau de Canaris. (Moi)
- C'est encore dans Hoffmann, ces milliers de gens ? Vous allez donc pouvoir nous en citer quelques exemples. (Vous)

Ces milliers de gens, ce n'est pas Hoffmann mais les chiffres du ministère allemand de la Justice qui font état pour l'année 1944 de 5764 exécutions capitales en Allemagne, 5684 en 1943, etc... Ces chiffres représentent l'ensemble des exécutions, y compris pour des délits de droit commun mais il faut savoir que la majeure partie des personnes mises à mort l'ont été pour des motifs politiques. A cela, il faudrait ajouter le total des condamnations à de simple peines d'emprisonnement. Ce sont donc bien, je vous le confirme, des milliers de personnes qui, chaque année, sont condamnées pour des actes d'opposition au régime. Sans parler de tous ceux qui ne sont pas condamnés car ils ne se font pas attraper. Les actes de "résistance" façon Rose blanche (distribution de tracts, de journaux clandestins, inscription de slogans sur les murs etc...) sont le fait de milliers de personne, voire de dizaines de milliers de personnes. Pour info, certaines sources font état du chiffre de 1 million d'Allemands internés en camp de concentration sous le règne de Hitler pour motifs politiques. Les exemples ne manquent donc pas. Un au hasard : Helmuth Hübener de Hambourg, 17 ans, exécuté en octobre 1942 pour avoir diffusé des tracts subversifs.

"D'ailleurs, Goebbels mentionne dans son journal ce "nada" et aucun autre du même ordre. Un incompétent, sans doute."

Oui, et alors. Les nazis donnent une certaine publicité à cette affaire en dépêchant, si ma mémoire est bonne, Freisler pour juger les étudiants. L'affaire n'en reste pas moins banale. Je maintiens : la Rose blanche, ce n'est rien. C'est uniquement l'addition de milliers de petits actes comme celui-ci qui peuvent gêner le régime. Le gêner, rien de plus. C'est nullement comparable avec l'action de Rote ou Schwarze Kapelle. Là, c'est autre chose...

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