le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Vallon (Louis) - Résistance (France) |
- | Chef de la section NM (Non Militaire) du BCRA (Bureau Central de Renseignements et d'Action).
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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Dans ce texte : A chacun sa résistance de Laurent Boussaton le mardi 13 janvier 2009 à 21h59bonjour
J'ai retrouvé un texte de HR Kedward extrait de son livre. Il y complète en quelque sorte les définitions que donne Laurent et le dico de Francois Marcot en y expliquant entre autre la complexité de l'engagement résistant toutes tendances confondues d'ou effectivement des difficultés a trouver une définition claire au mot résistance et a la résistance française en particulier.
"Les forces citées jusqu'ici comme constituant une menace pour l'accord d'armistice, pour le pétainisme et pour l'attentisme n'etaient, a aucun égard, ni unifies, ni cohérentes. Tous ces chrétiens démocrates, ces officiers, ces communistes qui, en 1940, offraient aux français de la zone sud d'autres alternatives de pensées et d'action se distinguaient plus par leurs différences que par leurs ressemblances. S'ils forment une unité historique, ce n'est pas parce qu'il y aurait eu entre eux quelque interconnexion en 1940, mais, en tant que force de continuité avec le passe, parce qu'ils refusaient d'inflechir l'orientation de leurs idées et de leurs activités et de s'aligner sur la manière de voir générale qui c'etait emparée de la France vaincue, ou sur l'orthodoxie de ceux qui, gardant a part soi leur espoir de changement, se contentaient d'essayer de survivre. C'est en cela que ces forces disparates, quel qu'ait été leur statut dans la France d'avant la guerre, étaient devenues subversives dans les nouvelles circonstances. En persistant a exprimer des positions prises bien avant que la guerre éclatât, ils se trouvaient par la même refuser la psychologie de la défaite qui semblait couper la France de son passe récent et qui ôtait apparemment toute pertinence a ce qui avait pu être objet d'interet ou de préoccupation. ils renforcèrent des modèles antérieurs de comportement et sapèrent l'uniformite de la réaction de stupeur sur laquelle reposait le régime de Vichy.
Pour beaucoup d'autres qui, en 1940, refusèrent de se conformer a la norme, il s'agissait moins d'une réaction de continuité que de changement. La passivité de la France de Vichy fut rejetée non seulement par les forces mentionnées dans les précédents chapitres, mais aussi par des individus et des groupes n'ayant que peu ou point d'experience de ce que pouvait impliquer l'opposition et que caractérisait le désir d'agir, sans toujours savoir d'ailleurs ce qu'ils pourraient ou devraient faire. Ils se dressaient individuellement contre l'attentisme de Vichy, dans une attitude de défi a l'egard des événement spécifiques de 1940 et , souvent, en apparente contradiction avec ce qui avait été leur propre position politique ou l'image qu'on s'en faisait avant-guerre dans l'opinion. Il arrivait fréquemment que leur attitude en étonnât d'autres qui se trouvaient en situation similaire, et il n'etait pas rare qu'elle les surprit eux mêmes. S'il y avait une continuité dans leur action, elle résidait dans leur personnalité mais, a presque tous les autres points de vue, 1940 eut pour effet de modifier, sinon de transformer radicalement, leur modèle de comportement."
(La naissance de la résistance dans la France de Vichy, HR Kedward, champ vallon,1989, pages 83-84)
cordialement
laurent *** / *** |