le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DST - Direction de la Surveillance du Territoire - France |
- | Son histoire, son organisation, ses missions... sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur : DST
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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Dans ce texte : Une étrange affaire... de Laurent Laloup le samedi 13 décembre 2008 à 17h18
Bonjour,
Un des chapitre les plus intéressant de ce livre, sinon le plus intéressant, est celui qui raconte l'enquête sur un haut-fonctionnaire de la République, ancien résistant déporté, qui était réellement un ancien agent de la gestapo.
Ce personnage occupait un poste de responsabilité concernant la sécurité nationale . Ces contacts avec d'anciens collaborateurs avait éveillé les soupçons de la DST qui avait déclenché une enquête compte tenu du poste sensible occupé par l'individu. L' enquête sur le terrain révéla qu'il avait des contacts avec des services de renseignement étrangers, Quand à l'enquête dans les archives, elle montra que, bien que membre d'un réseau de résistance créé par un ancien ministre de la IIIe République, il fut avant tout , chronologiquement et volontairement, un agent du SD allemand de Vierzon puis de Blois.
Son réseau ayant été également infiltré par l'Abwehr, « notre » homme fut arrêté en aout 42 , en même temps qu'un certains nombres de véritables résistants.
Afin de protéger les sources de deux SR allemands, il fut décider de la déporter néanmoins, avec la mention ZS, signifiant « à ménager en raison des services rendus ».
A la libération, malgre quelques soupçons et débuts d'enquête vite étouffés, il réussi à retrouver une belle situation dans l'administration, grâce à son passé officiel, en adhérent à l'une des principales formations politiques gouvernementales et en faisant un chantage à l'encontre d'une personnalité de l'époque.
Mais les archives du SD se trouvant entre les mains du KGB, il subit lui-même un chantage de la part des Allemands de l'est et il trahit une deuxième fois son pays....
Mais cet personnage disposait de nombreux appuis, et ce n'est qu'en contactant directement le president de la république, le général de Gaulle, que le chef de la DST réussit à mener son enquête à son terme malgre d'énormes pressions.
Jugé coupable par la cour de sûreté, cet homme fut amnistié par Pompidou,
Jean Rochet, qui raconte cette enquete, son enquete , ne livre pas le nom de cette personne, amistie oblige, Mais j'ai put trouver trace de cette histoire sur internet et le nom du traitre, en retrouvant des articles d'époque. Ce préfet, puisqu'il s'agissait d'un préfet, était « grand officier de«la Légion d'honneur, croix de guerre, médaillé de la Résistance et grand-croix du mérite de la République fédérale allemande «. Son passé durant la guerre n'est cependant pas évoqué..
, Son nom figure dans le livre mémorial de la déportation
Cordialement
Laurent *** / *** |