le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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Dans ce texte : nos équipements individuels ? de georges carpentier le dimanche 30 novembre 2008 à 20h58
²Lorsque nous avons été incorporés officiellement au BM24 le 7 novembre 1944, nous avons dû abandonner nos vieilles hardes de FFI pour recevoir le paquetage réglementaire de la 1°DFL. De mémoire, ceci consistait en un sac marin contenant les affaires de corps plus couvertures et capote américaine, une tenue dite de sortie et les treillis sans oublier le casque et le calot. Ayant été muté immédiatement au bureau de l'OD du bataillon, j'ai complèté ma tenue par des gants et surtout des "snowboots", espèces de petites bottes en caoutchouc qui se mettaient par dessus les brodequins et assuraient un étanchéité parfaite tout en évitant le refroidissement des pieds. Car, faut-il le répèter, l'hiver 44-45 avec des -20° a été très rigoureux et avoir "les pieds gelés" était la hantise de chacun, ce qui malgré tout a envoyé un grand nombre de nos camarades vers les hopitaux. Alors ,sur le plan équipement individuel, il est peut-être préférable de voir comment chacun pouvait se vêtir selon la température et selon sa frilosité. Il n'était pas rare de porter le treillis par dessus le pantalon et d'avoir le tricot de peau, la chemise, le pull, le blouson, la capote. Certains avaient des "passe-montagne" sous le casque, les gants,les chaussettes et les snowboots sur les brodequins. Ca peut parâitre beaucoup, mais la tenue était la même pour le jour et pour la nuit, qui se passait souvent dehors dans un trou, ou derrière un pan de mur, ou au mieux sur un peu de paille dans une grange. Du coté alimentation, c'était les rations américaines et on ne pouvait pratiquement pas dire que l'on avait faim. Le seul problème était parfois de faire chauffer certaines choses... Pour ma part, malgré l'habitude que nous avions de vivre dehors depuis le maquis, j'ai cruellement resseni le froid de cette période, mais je n'étais pas le seul et de plus je n'étais pas toujours le plus exposé. Bien à vous et à votre service.georges carpentier. *** / *** |